des signes positifs, mais une reprise hésitante

des signes positifs, mais une reprise hésitante
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Pour l’ensemble du premier trimestre, les statistiques publiées par le site d’annonces Bien’ font état d’une baisse de la demande de 14% en un an. La Bretagne, l’arc méditerranéen, la Corse et l’Ile de sont particulièrement touchés. Au niveau national, les délais de vente ont continué de s’allonger (+13 jours, désormais 80 jours en moyenne) tandis que le nombre de biens à vendre a continué d’augmenter.

Dans le nouveau, la morosité règne. Selon les données de la Fédération des promoteurs immobiliers, le nombre de permis de construire a baissé de près de 24 % en un an. Les contacts avec des acheteurs potentiels ont chuté de plus de 30 % et les ventes sont au point mort. Si la hausse des taux d’intérêt a joué un rôle indéniable, celle de la fin du système Pinel a mis le doigt sur le problème, les investisseurs représentant entre 45 et 50 % du marché depuis 10 ans.

Paradoxalement, les prix des promoteurs continuent de croître (+3 %) sous la pression de l’inflation des matériaux. La crise a des répercussions importantes et plusieurs grands promoteurs ont récemment annoncé des plans sociaux (Vinci, Bouygues, Nexity). Tout au long de la chaîne, les entreprises du BTP et autres professionnels souffrent, et les investisseurs particuliers qui ont eu recours au financement participatif immobilier voient les retards de remboursement s’accumuler.

Cependant, la plupart des agences immobilières que nous avons contactées ont signalé une augmentation notable de l’intérêt des acheteurs en avril, comme en témoigne une augmentation des contacts et des visites. Mais le nombre de transactions peine encore à repartir. “C’est passionnant, mais on ne va pas se mentir, il n’y a pas foule et la concurrence est rude…», explique Agnès, agent immobilier dans la région de Versailles. Une aubaine pour les acheteurs, qui ont dans bien des cas la capacité de négocier… À condition qu’ils cèdent.

Les professionnels observent avec intérêt la prochaine baisse des taux. “Chaque dixième de point gagné rapporte quelques acheteurs potentiels supplémentaires», explique Agnès. “Mais il faudrait qu’ils continuent à baisser pour que le marché redémarre réellement.» Un avis partagé par Matthieu, qui travaille pour un courtier en crédit à . “La dernière fois que les taux ont atteint 3,90 %, c’était au premier trimestre 2012. A l’époque, en Ile de France, le prix moyen était de 5 600 euros le mètre carré. Ils s’élèvent aujourd’hui à 6 130 € selon la chambre des notaires. Il faudra que la baisse se poursuive pour que les acheteurs reviennent».

Le marché est basé sur les seconds acheteurs
Malgré un assouplissement au niveau des banques, les primo-accédants restent largement marginalisés, hormis ceux qui bénéficient de conditions salariales favorables ou d’aides familiales importantes pour leur apport initial. Le marché s’appuie donc essentiellement sur les ménages qui revendent un bien pour le racheter. Les investisseurs, de leur côté, semblent revenir timidement sur le marché, encouragés par une gestion plus favorable de leurs dossiers par les banques et par l’explosion de la demande locative dans de nombreuses villes.

 
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