La dégradation de l’activité se poursuit tout comme la baisse des prix

La dégradation de l’activité se poursuit tout comme la baisse des prix
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Le niveau d’activité baisse à nouveau

Selon les Notaires du Grand Paris qui décryptent la situation immobilière en Ile-de-France pour la période de décembre 2023 à février 2024, 27 210 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France, en baisse de 28% par rapport à l’activité enregistrée un an plus tôt (décembre 2022 à février 2023), qui était déjà orientée à la baisse.

Dans le même temps, la baisse de l’activité reste un peu plus modérée à Paris qu’ailleurs (-23%). En revanche, pour les appartements, les volumes de ventes ont baissé de 31 % en petite et grande couronne. Pour les maisons, la baisse est un peu marquée avec -25% en petite couronne et -29% en petite couronne.

Attendre et attendre reste de mise

L’attentisme s’est donc poursuivi, avec une activité historiquement basse et un nombre de ventes inférieur de 30 % à la moyenne des 10 dernières années. Le marché de l’immobilier est toujours plus touché (-36%) que celui des appartements (-27%) par rapport à cette période de référence. Les quelques signaux positifs qui commencent à poindre – une légère érosion des taux des prêts immobiliers, un accès un peu plus facile au crédit et une mensualité qui a cessé d’augmenter – sont encore trop ténus et surtout trop récents pour venir influencer la tendance des ventes.

Selon les contrats préliminaires, la baisse des volumes de ventes pourrait se poursuivre dans les prochains mois à un rythme qui pourrait être très légèrement moins soutenu qu’actuellement.

Fortes baisses annuelles des prix qui pourraient s’atténuer légèrement au cours du 2e quart

En Ile-de-France, de février 2023 à février 2024, les prix des logements ont diminué de 8,7% (-8% pour les appartements et -10% pour les maisons). Cela fait 14 ans que l’on n’observait pas une baisse annuelle à deux chiffres des prix des maisons en Ile-de-France.

La tendance baissière a été forte en 3 mois de novembre 2023 à février 2024, avec une baisse des prix de 3,6% pour les appartements (-2,6% après correction des variations saisonnières) et surtout de 5,7% pour les maisons (et toujours -4,2% après correction des variations saisonnières). pour les variations saisonnières).

Selon les avant-contrats, les prix pourraient alors moins varier d’ici juin. La lecture des graphiques met clairement en évidence un certain aplatissement des courbes sur pas mal de segments de marché, et des évolutions de prix relativement stables ou moins baissières depuis quelques mois. Ces évolutions demandent naturellement à être confirmées. En conséquence, la baisse annuelle des prix pourrait progressivement s’atténuer d’ici juin, tout en restant élevée, compte tenu des baisses antérieures.

Focus sur les prochains prix en juin

Paris devrait rester à l’écart de ce mouvement et le prix au m² des appartements anciens passerait de 9 600 € en février 2024 (-7,3 % en un an) à 9 360 € en juin 2024 (-7,6 %). En Ile-de-France en un an, de juin 2023 à juin 2024, les prix des appartements baisseraient de 7,3 % (contre une baisse annuelle de 8,7 % en février). On s’attend à une baisse des prix de 7,5% en petite couronne et de 6,1% en grande couronne. Quant aux prix de l’immobilier, ils baisseraient de 7,7% de juin 2023 à juin 2024 (pour rappel, baisse annuelle de 10% en février), de -9,6% en petite couronne et de -6,7% en grande couronne.

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