Les répercussions sont évidentes : en 2024, la hausse des prix du café dépassera largement le taux d’inflation officiel à l’échelle mondiale.
Et avec la sécheresse actuelle dans le Minas Gerais, qui dure plus de 155 jours sans pluie en 2024, les plantations de café souffrent.
Il est indéniable que la passion française est intense. Au Brésil, 23 millions de sacs de café sont consommés chaque année. 1 sac de café pèse 60 kg.
Ici, il faut savoir qu’il existe également une différence entre les différentes qualités de café. Le meilleur est le spécial puis gourmand, puis fort et extra fort.
Il faut savoir que 250g de café gourmand est passé de 12 à 20 reais pour 250g au Brésil.
Le prix du café a augmenté de 20 % entre 2023 et 2024 et de plus de 98 % entre 2021 et aujourd’hui, c’est énorme.
Le café fait partie intégrante du panier alimentaire de base. C’est la boisson du matin et après avoir mangé.
Une forte hausse des prix impacte directement les budgets des ménages.
Contrairement à d’autres produits comme les fruits ou les légumes, qui peuvent être remplacés par des alternatives moins chères, le café est souvent irremplaçable pour ceux qui en consomment quotidiennement.
Tout produit ayant une préférence nationale, comme le café, affecte davantage le budget familial. Les familles doivent souvent renoncer à d’autres achats moins essentiels pour pouvoir continuer à consommer leur café quotidien.
Mais pourquoi un sachet de 500 g de café en poudre est-il tellement plus cher aujourd’hui ? Le prix du café est déterminé sur le marché international et exprimé en dollars, ce qui signifie que la fluctuation du taux de change provoque une hausse ou une baisse par rapport à l’euro.
De plus, le changement climatique ont considérablement réduit l’offre mondiale.
Au Vietnam, deuxième producteur mondial, une sécheresse historique suivie d’un typhon a ravagé les récoltes.
Le Brésil, en tant que premier producteur et exportateur mondial, n’est pas non plus épargné.
Dans des régions comme Pedregulho et Altinópolis, dans l’État de São Paulo, les incendies ont détruit une grande partie des récoltes.
En 10 ans au Brésil, Arnaud n’a jamais connu une sécheresse aussi sévère avec des températures aussi élevées.
Dans la région de Patrocínio, région de Lavras, dans le sud du Minas Gerais, environ 20 % de la récolte est déjà compromise.
Cette année a été atypique ; il y a eu du gel le 11 août et cela fait maintenant 160 jours sans pluie, aujourd’hui 27/09/2024.
Il n’a presque plus d’eau.
Les conditions climatiques extrêmes et la hausse continue des coûts ont donc un impact significatif sur le marché du café, entraînant des hausses de prix qui pourraient perdurer dans les mois à venir.
