être ariégeois et accéder aux grandes écoles est possible

être ariégeois et accéder aux grandes écoles est possible
Descriptive text here

l’essentiel
Créée en 2021 par des étudiants et jeunes professionnels de l’Ariège, l’association « De l’Ariège aux Grandes Ecoles » a pour objectif de prouver aux lycéens ariégeois qu’il est possible d’accéder aux Grandes Écoles.

C’est sur les bancs de Sciences Po Bordeaux qu’Arthur, un jeune de 18 ans originaire de Fuxé, fait ses premiers pas d’étudiant. Seul et unique Ariégeois, on se demande combien d’étudiants du département finissent sur les bancs des grandes écoles. Pour Amandine Simard et Aurore Delbosc, les deux vice-présidentes de l’association « De l’Ariège aux grandes écoles », la question était naturelle et légitime. En effet, les Parisiens ont 14 % de chances d’accéder aux grandes écoles, contre 5 % pour les non-Parisiens. S’il n’y a pas de chiffre précis pour l’Ariège “c’est d’autant plus difficile en raison d’un manque d’accès à l’information, accentué par l’éloignement du département de la capitale”, souligne Amandine.

Le but de l’association Ariège est donc de proposer d’autres voies méconnues du système classique. « Lorsque nous intervenons dans les lycées, nous montrons aux étudiants que, bien sûr, des cursus universitaires ou de BTS existent, mais il existe également des cursus différents dans d’autres villes. Il ne faut pas hésiter à chercher ailleurs », clame Amandine Simard. A travers l’association, les 26 membres aident les personnes intéressées par la rédaction de lettres de motivation, la préparation d’entretiens ou encore la vie étudiante (logement, administration, etc.). « J’ai pu bénéficier d’un mentor qui était déjà à Sciences Po, et qui m’a aidé à préparer les examens », raconte Arthur.

Vers une aide financière

A travers des interventions, l’association redonne confiance aux élèves des lycées généraux, mais aussi à ceux des filières technologiques. « L’enjeu est multiple. Il faut reconquérir ces étudiants souvent dévalorisés et leur montrer qu’il existe des possibilités de poursuivre leurs études. Seuls le travail et la détermination sont déterminants dans l’avenir qu’ils construisent», explique le vice-président.

Mais les premières difficultés sont financières. C’est pourquoi l’aspiration finale de l’organisation serait une bourse pour certains étudiants. « Il s’agirait d’octroyer 6 000 € sur 2 ans », explique Amandine. Pour le mettre en œuvre, nous avons besoin de partenaires. Nous en avons trouvé un, ce qui nous donne de l’espoir pour l’avenir.

L’association incite les étudiants à voir au-delà des frontières de l’Ariège et de Toulouse, sans les inciter à partir définitivement : « Osez vous former ailleurs, mais revenez dynamiser le territoire ariégeois ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Paramètres pour contrer les inondations au Togo
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui