une enquête avec de nombreuses zones grises

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une enquête avec de nombreuses zones grises

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Les interrogations sont nombreuses au lendemain de l’accident qui a grièvement blessé une collégienne de 13 ans sur le parking du stade Alary à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). L’adolescent a été fauché par un camion de 38 tonnes qui venait de s’élancer peu avant 8 heures du matin, jeudi 26 septembre 2024, sur le parking de l’enceinte sportive. La jeune fille est toujours hospitalisée à Toulouse.

Le temps s’est arrêté devant le stade de Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, depuis le jeudi 26 septembre 2024 peu avant 8 heures du matin. C’est à ce moment-là que la vie d’une collégienne de 13 ans a complètement basculé, en route vers l’établissement Jean-de-Prades, où elle fréquente l’école.

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L’adolescent a été fauché, écrasé au ventre et aux jambes par un camion de 38 tonnes que le conducteur venait de démarrer après avoir passé un moment sur le parking du stade Alary, place Anne-Frank. Gravement blessé, l’adolescent a été secouru par de nombreux moyens grâce aux pompiers du Tarn-et-Garonne, du Samu de Moissac et de l’hélicoptère de leurs homologues de Haute-Garonne. Ce qui l’a emmenée vers le centre hospitalier Toulouse-Purpan.

Un risque d’amputation pour la victime

Selon les déclarations de Jean-Philippe Bésiers, le maire de la commune, qui s’est rendu sur les lieux de l’accident, la jeune fille subit toujours un lourd soutien. « Elle a été opérée dès son arrivée aux urgences de Purpan, certifie l’édile. De nombreuses interventions chirurgicales seront nécessaires pour traiter les écrasements et les déchirures causés par l’accident. Les médecins espèrent toujours pouvoir sauver sa jambe. » Mais selon une Source concordante, si l’état de la victime s’est stabilisé, il existe toujours un risque d’amputation.

Plus de 24 heures après le drame, de nombreuses questions restent sans réponse. Les policiers du commissariat de Castelsarrasin, chargés de l’enquête, font face à de nombreuses inconnues. Ils tentent de reprendre le fil de cette terrible matinée.

À la recherche de témoins

Leur mission est difficile, car peu de témoins se sont manifestés. Il faut dire que la météo – il pleuvait beaucoup ce matin-là – n’incitait pas à sortir dehors. Selon le témoignage de Christel, une conductrice de bus scolaire intervenue, deux garçons ont entendu la jeune fille de 13 ans crier lorsqu’elle a été renversée. Mais ils lui dirent qu’ils n’avaient plus rien vu…

Un autre mystère est apparu lors des constatations de la police : celui du scooter. Car toutes les personnes présentes sur place au moment de l’intervention assuraient que l’adolescent se rendait à l’école en scooter. Problème, selon une Source judiciaire : un tel moyen de transport ne s’est pas présenté sur les lieux de l’accident.

De nombreuses zones grises

Lors de l’enquête policière, le chauffeur du camion sera évidemment interrogé. Des échantillons ont été prélevés dans le camion, toujours immobilisé sur le parking du stade. Mais l’homme de 51 ans était visiblement traumatisé par les blessures causées à la jeune fille. Il devrait être entendu dans la semaine suivant l’accident.

Une des rares certitudes est que, contrairement au drame de Moissac, deux semaines plus tôt, le 38 tonnes avait le droit d’y être garé. “Il n’y a pas d’interdiction de ce type”, indique le premier édile de Castelsarrasin.

 
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