Sous OQTF, déjà condamné pour viol… Ce que l’on sait de l’homme soupçonné d’avoir tué la jeune Philippine

Sous OQTF, déjà condamné pour viol… Ce que l’on sait de l’homme soupçonné d’avoir tué la jeune Philippine
Sous OQTF, déjà condamné pour viol… Ce que l’on sait de l’homme soupçonné d’avoir tué la jeune Philippine

L’homme soupçonné d’avoir tué Philippine, une étudiante retrouvée morte samedi dernier dans le bois de Boulogne à Paris, était sous le coup d’une OQTF depuis juin dernier. Il avait notamment été condamné à sept ans de prison pour un viol commis en 2019.

Quatre jours après la découverte du corps de Philippine, une étudiante parisienne de 19 ans retrouvée morte dans le bois de Boulogne, un homme a été interpellé mardi à Genève, selon les informations d’Actu 17. Une demande d’extradition sera transmise sans délai aux autorités suisses, a indiqué le parquet de Paris. Voici ce que l’on sait du profil du suspect.

Un Marocain de 22 ans

L’individu interpellé mardi à la gare de Genève est un homme de 22 ans, originaire du Maroc. Selon BFMTV, il est arrivé sur le sol français en 2019, à l’âge de 17 ans. Le Marocain est entré légalement avec un visa touristique. Mineur, il avait été pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance du Val-d’Oise.

Condamné à sept ans de prison pour viol

Selon nos confrères, le suspect aurait violé une étudiante de 23 ans peu après son entrée sur le territoire français. Les faits se seraient déroulés dans une forêt de Taverny (Val-d’Oise). Il a été condamné à sept ans de prison.

Le jeune homme avait d’abord été placé en détention provisoire en septembre 2019 au centre pénitentiaire de Nanterre, avant d’être transféré à la maison d’arrêt de Joux-la-Ville en mars 2022.

Le suspect du meurtre de Philippine a ensuite été libéré en juin 2024 pour rejoindre un centre de détention. Il aura donc passé près de 5 ans en prison sur les sept auxquels il a été condamné. Il n’aurait eu aucun contact téléphonique ni reçu de visites durant toute sa détention.

Sous OQTF depuis juin

Par ailleurs, selon BFMTV, qui cite une Source policière, le Marocain était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis le 18 juin. La décision avait été prise par les services du préfet de l’Yonne. Il n’avait déposé aucun recours pour s’y opposer.

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Le 3 septembre, il a été remis en liberté par le juge des libertés et de la détention avec obligation de pointage. L’individu n’avait pas atteint la durée maximale de rétention en centre de rétention administrative (CRA). Outre l’obligation de pointage, il était assigné à résidence dans un hôtel de l’Yonne où il n’a jamais mis les pieds, selon nos confrères.

Trois jours plus tard, lorsque le Maroc a envoyé un laissez-passer consulaire autorisant son expulsion, le jeune homme n’était plus là.

Inscrit au fichier des personnes recherchées

Finalement, faute de s’être présenté à la police, le suspect a été inscrit au fichier des personnes recherchées le 19 septembre. C’est le lendemain qu’il aurait pu tuer Philippe, 19 ans, retrouvé mort samedi 21 septembre au bois de Boulogne. Après le déjeuner, l’étudiante de Paris-Dauphine devait se rendre chez ses parents dans les Yvelines.

 
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