L’inflation ralentit fortement à 1,2% en septembre, selon l’Insee

L’inflation ralentit fortement à 1,2% en septembre, selon l’Insee
L’inflation ralentit fortement à 1,2% en septembre, selon l’Insee

Michel Barnier, Premier ministre, a laissé entendre qu’une augmentation des impôts était envisagée en raison de la situation alarmante des comptes publics. Même si les détails restent flous, cette perspective suscite des réactions contrastées au sein de la majorité et de l’opposition.

Michel Barnier a récemment laissé entendre qu’il ne s’empêcherait pas de revoir les impôts à la hausse, en raison de la dégradation des finances publiques. Si la forme exacte de cette éventuelle hausse d’impôts n’a pas encore été précisée, l’hypothèse a été évoquée lors de plusieurs réunions, notamment avec le groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur démissionnaire, a également confirmé avoir reçu cette indication directement du Premier ministre lors d’un entretien privé. « Michel Barnier m’a dit qu’il augmenterait les impôts », a-t-il déclaré, exprimant une certaine inquiétude quant à l’incertitude qui plane encore sur les modalités et les objectifs de cette potentielle réforme fiscale.

Cette annonce intervient dans un contexte financier tendu. Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a récemment souligné que le débat fiscal ne pouvait plus être évité, compte tenu de l’état préoccupant des finances publiques. En privé, Michel Barnier a critiqué la gestion de son prédécesseur à Bercy, Bruno Le Maire, et justifié la nécessité d’une révision fiscale, malgré le malaise que cela suscite. « Ce n’est pas par plaisir que je vais devoir augmenter les impôts, mais la situation est catastrophique », aurait-il confié à certains de ses interlocuteurs.

Parmi les pistes explorées, le Premier ministre semble pencher vers une révision de l’impôt sur les sociétés, un levier qui pourrait, selon ses proches, permettre d’assainir les comptes publics tout en stimulant l’économie. D’autres élus de sa majorité, notamment certains membres des Républicains (LR), plaident pour le rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF), une mesure très appréciée de l’opinion publique et qui pourrait être perçue comme un geste en direction de la gauche.

Cependant, cette perspective divise profondément. Du côté républicain, l’augmentation des impôts est considérée comme une ligne rouge infranchissable. Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine, a réaffirmé sa ferme opposition à toute augmentation des impôts, estimant que la France figure déjà parmi les pays où la pression fiscale est la plus élevée. Selon lui, la solution réside dans la rationalisation des dépenses et non dans l’augmentation des impôts.

La question de la fiscalité risque donc de devenir un point de tension majeur dans les semaines à venir, tant au sein de la majorité, où certains soutiennent cette option, qu’au sein de l’opposition, notamment au sein du Rassemblement national, qui pourrait envisager de déposer une motion de censure si une telle option se produisait. une mesure devait être prise. Quant à Michel Barnier, il devra prochainement prononcer son discours de politique générale, où il sera attendu à un tournant sur ces questions cruciales pour l’avenir économique du pays.

 
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