On dit souvent de lui qu’il est le meilleur éleveur de la planète. L’un des plus beaux esthètes de ce jeu, malin, félin, talentueux et doté d’un pied droit précis, comme pour compenser un physique encore jeune (1m77 pour 80kg) qui, qu’on se le dise, n’évoluera pas.
Lui ? A travers cette description non exhaustive des qualités du garçon, vous aurez sans doute reconnu le divin Damian McKenzie. A 29 ans (oui, déjà !), l’« assassin souriant » a beau totaliser 48 capes avec les Blacks (dont 20 essais) et posséder un talent reconnu de tous, il n’a jamais été autre chose que la doublure de Beauden Barrett et Richie. Mo’unga, que ce soit à l’arrière ou à l’ouverture.
Un argument sur lequel le Stade Français a certainement dû s’appuyer lors de la prise de contact avec l’enfant d’Invercargill à la fin de l’année dernière, déjà. Et ?
Depuis, les négociations n’ont, à notre connaissance, pas particulièrement avancé, mais entre une position de leader renforcée par Paris et le forcing opéré par de nombreux supporters roses sur les réseaux sociaux (il paraît qu’il faut vivre avec son temps…) , on s’est demandé si le club de la capitale n’allait pas devenir plus attractif et, de fait, tenter un pari dans ce dossier ?
Vu de loin, l’opportunité de venir rejoindre son ami de longue date Brad Weber pour former le duo à deux pas de la Tour Eiffel peut paraître une surprise. Mais à ce propos, on rappellera aussi deux choses aux supporters parisiens les plus utopistes : d’abord que Monsieur McKenzie est sous contrat avec le NZRU jusqu’à fin 2025.
Puis avec les départs au Japon des trentenaires Richie Mo’unga (30 ans) et Beauden Barrett (33 ans le mois prochain), le poste d’ouvreur qu’il convoite tant semble enfin promis à DMac au moins pour les 2 prochaines saisons. D’autant que le génie des Chiefs semble avoir mûri et n’avoir jamais aussi bien joué au rugby à ce poste qu’en ce moment.
Et on doute que le sage Scott Robertson rate l’occasion. Mais puisque l’espoir donne la vie…
