cinq bébés sont morts en 2024

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Même si les données précises ne sont pas encore chiffrées, les services de périnatalité alertent sur une augmentation des fausses couches et des morts fœtales liées à ce virus. Les laboratoires ont trouvé le Parvovirus B19 dans des échantillons de liquide amniotique. Même tendance pour les médecins des urgences et des soins intensifs : les infections graves se multiplient. La surveillance virologique confirme une augmentation du nombre de diagnostics dans tous les groupes de population étudiés.

Quatre des cinq bébés décédés sont morts dans les premiers jours de leur vie, à la suite d’une infection materno-fœtale. Le cinquième décès est survenu chez un bébé de 8 mois, qui ne présentait ni comorbidité (maladie associée) ni problèmes immunitaires.

La « cinquième maladie »

Le parvovirus humain B19 provoque une infection le plus souvent asymptomatique. Chez l’enfant, elle peut provoquer un érythème infectieux parfois appelé « cinquième maladie ». Ce nom est utilisé car cet érythème infectieux est considéré comme la cinquième infection virale provoquant une éruption cutanée chez les enfants, après la rougeole, la rubéole, la varicelle et la roséole. Ce virus strictement humain se transmet essentiellement par voie respiratoire.

Le plus souvent bénigne, l’infection par le parvovirus B19 peut provoquer des symptômes sévères chez les personnes atteintes d’anémie hémolytique chronique, chez les personnes immunodéprimées et chez les femmes enceintes. Le virus peut en effet être responsable de fausses couches et d’hydrops fœto-placentaires (accumulation anormale de liquide dans le corps du fœtus). Parfois, une myocardite ou une encéphalite (inflammation du cœur ou du tissu cérébral) est observée.

Un pic épidémique toujours pas atteint

Le pic épidémique de la saison n’est pas encore atteint, estime Santé Publique France. Si les causes de cette épidémie ne sont pas établies, elles pourraient être liées à la levée des mesures sanitaires après la pandémie de Covid-19 et à la dette immunitaire qui en résulte. La situation française semble identique à celle de plusieurs pays européens (Danemark, Irlande, Pays-Bas, Norvège).

Santé publique France appelle à ce qu’une attention particulière soit portée aux groupes de population suivants : “les personnes immunodéprimées et les personnes souffrant d’anémie chronique chez lesquelles des formes graves peuvent survenir, ainsi que les femmes enceintes en raison du risque de fausses couches et de mort fœtale”. L’agence sanitaire leur recommande de “consulter un service spécialisé en cas de réduction des mouvements actifs du fœtus”.

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