avec la baisse de l’inflation, le groupe doit faire face à de nouvelles habitudes d’achat

avec la baisse de l’inflation, le groupe doit faire face à de nouvelles habitudes d’achat
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La baisse de l’inflation tant attendue est une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais un véritable pari pour les marques. Avec l’hyperinflation, les habitudes d’achat ont considérablement changé : maintenant que les prix baissent, de nombreux consommateurs vont-ils, par exemple, continuer à préférer les marques distributeurs ? Carrefour, qui présentera mercredi 24 avril ces résultats financiers du premier semestre, en est en tout cas convaincu, c’est pourquoi l’enseigne prévoit quelques produits supplémentaires de sa marque Carrefour dans ses rayons.

Ces « MDD », marques distributeurs, concernent essentiellement l’alimentaire et représentent déjà plus d’un tiers du chiffre d’affaires global de l’enseigne. Il sera de 40 % d’ici deux ans.

Un groupe en pleine mutation

Pour les autres produits, le défi est également de taille, car les ventes de vêtements, textiles, biens culturels et petit électroménager sont en chute libre dans les hypermarchés et supermarchés. Sans compter que depuis l’application le 1er mars de la loi Décrozailles, qui interdit les promotions excessives sur les produits d’hygiène, les ventes de déodorants ou de gel douche sont également en baisse, alors qu’elles se trouvaient souvent dans les allées de produits premium, têtes de gondole.

Il faut donc à nouveau attirer les clients, dans le monde impitoyable de la grande distribution, où les groupes se disputent des parts de marché. Leclerc reste numéro un, mais Carrefour espère regagner du terrain, notamment grâce à l’intégration des marques Cora et Match, rachetées l’an dernier par le groupe. Carrefour doit également intégrer la trentaine de magasins rachetés à Casino. Le groupe, qui compte plus de 150 000 personnes au total, franchisés compris, est en pleine mutation.

Assemblée générale mouvementée en prévision

En effet, les syndicats critiquent Carrefour pour ces franchises. La CFDT est même allée jusqu’à assigner le groupe en justice pour pratiques illégales : elle accuse le groupe d’avoir évité de payer le coût d’une véritable restructuration en transformant, depuis plusieurs années, de nombreux magasins en franchise et en location-gérance. . Cela pénalise les salariés concernés, qui perdent une partie de leurs avantages sociaux. Carrefour se défend en assurant que ce système évite la fermeture d’hypermarchés en grande difficulté.

Tous ces sujets animeront la prochaine assemblée générale, sans oublier, au cœur du débat, la rémunération du PDG. Alexandre Bompard devrait percevoir au moins 4,5 millions d’euros, un montant conforme aux années précédentes. Un salaire que les actionnaires n’ont approuvé l’année dernière qu’à une faible majorité. Seront-ils aussi mixtes cette année ? Réponse le 24 mai.

 
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