Jusqu’à 40 000 objets et même une médaille d’or, M. Olympic Games possède l’une des plus belles collections de France

Jusqu’à 40 000 objets et même une médaille d’or, M. Olympic Games possède l’une des plus belles collections de France
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Plus qu’un simple passionné, Didier Balayre est un passionné des JO. Depuis tout petit, il collectionne tout ce qui touche directement ou indirectement aux Jeux Olympiques. Il a accumulé jusqu’à 40 000 objets et une partie de sa collection sera exposée aux Archives départementales de Perpignan lors des Jeux de Paris 2024.

Il est tombé dedans quand il était petit. Un pied dans le sport et l’autre aux Jeux olympiques. A 7 ans, Didier Balayre fut l’un des jeunes Catalans à porter la flamme olympique à Font-Romeu lors des cérémonies des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. Un premier souvenir comme une première sensation olympique pour Didier. Des émotions qui l’ont transformé à vie. « C’est vrai que je suis intrigué depuis que je suis petite. Depuis cet âge, depuis les jeux de Grenoble où j’ai eu la chance de porter cette flamme. Et je me souviens aussi de Shuss le skieur, la mascotte des jeux de Grenoble que mes parents m’offraient en peluche, c’était l’ancêtre de toutes les autres mascottes des Jeux Olympiques que l’on a connues par la suite.

C’est ainsi que Didier Balayre fait ses débuts en tant que collectionneur spécialisé dans les JO. Et aussi le ski, son autre grande passion. Avec Shuss pour démarrer. Il y aura ensuite des milliers d’autres objets dérivés : pin’s, badges, diplômes, gadgets, dossards, vêtements, accréditations, etc. Et même… de vraies médailles. L’un d’or et l’autre d’argent, que Didier accumulera d’Olympiade en Olympiade. De rencontre en rencontre. Membre du Comité Départemental Olympique et Sportif 66 (Cdos), présentateur sportif de carrière aujourd’hui à la retraite, bénévole régulier aux JO, Didier a consacré sa vie au sport et aux JO. A Lausanne en Suisse, au siège du CIO où il était invité, il a même rencontré l’ancien président jusqu’en 2001, le Barcelonais Juan Antonio Samaranch. “Entre les Catalans, le flux s’est tout de suite bien passé”, se souvient Didier, tout sourire. Une relation forte est née.

Chaque objet doit avoir une histoire

Mais bien d’autres rencontres ont forgé en lui cet amour des bagues qu’il partage également dans les écoles du département, entretenant la flamme des Jeux à travers sa collection et ses récits. De nombreuses autres personnalités ont marqué sa vie de sportif et de collectionneur. « Je suis très attaché à la valeur historique de tous les objets que j’ai réussi à retrouver. Chacun doit avoir une histoire sinon ça ne vaut rien, c’est très important pour moi. Les coqs du Comité National Olympique dans la vitrine m “ont été par exemple offerts par le cavalier Pierre Jonquères d’Oriola ou le skieur Jean-Claude Killy, quelques photos dédicacées exceptionnelles également, et les médailles”il explique.

Didier dispose donc forcément de quelques vitrines pour exposer l’essentiel de sa collection, qui comptait jusqu’à 40 000 objets. Avec des pièces rares et « vintage », comme le pull officiel des Jeux olympiques d’hiver d’Albertville 1992, “le même pull que portait Michel Platini lorsqu’il allumait la flamme”, dit encore Didier. Mais pour ne pas faire déborder la maison familiale Balayre à Bouleternère, il s’est débarrassé de nombreux souvenirs et autres témoignages de l’histoire olympique des dernières décennies pour limiter ses trésors à un bureau dédié dans sa maison. . Mais cette collection privée reste néanmoins l’une des plus importantes et des plus intéressantes de France dans ce domaine. Et ce n’est décidément pas fini.

Volontaire pour Paris 2024

Car dans quelques semaines, Didier écrira une nouvelle page de son parcours olympique en reprenant le rôle de bénévole. Les Jeux de Paris 2024 débutent pour lui le 26 juillet, sur le site de l’Arena, Porte de la Chapelle où se dérouleront les épreuves de badminton. « Comme je suis fou de sport, j’ai fait du ski et d’autres disciplines, mais je fais aussi du badminton depuis 20 ans et je suis arbitre depuis 18 ans. C’est pourquoi je suis sélectionné dans l’équipe des bénévoles pour ce concours”indique Didier.

Après la flamme en 1968, après les JO de Barcelone en 1992, Didier retrouvera son élément, dans le grand bain olympique qu’il aime tant. Et en attendant, pendant qu’il sera sur le terrain, sa collection sera aux Archives départementales, à Perpignan, pour une exposition olympique d’été ouverte au grand public. La boucle est bouclée.

 
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