étiquetage trompeur, niveau de protection remis en question… l’alerte UFC-Que-Choisir

étiquetage trompeur, niveau de protection remis en question… l’alerte UFC-Que-Choisir
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Après avoir testé 13 crèmes solaires visage labellisées SPF 50 ou 50+ et constaté « qu’un tiers de ces produits n’apportent pas le niveau de protection affiché », l’UFC-Que Choisir a fait appel aux autorités afin qu’elles sanctionnent les marques concernées.

« Compte tenu de la proportion élevée d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que Choisir appelle les fabricants à rendre leurs produits conformes aux indices affichés ou, à défaut, à les retirer et se réserve la possibilité d’engager toute action utile en justice »selon un communiqué publié ce mardi 23 avril 2024.

« Arrêtez ces pratiques »

L’association saisit également la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF). “afin qu’elle sanctionne les marques commercialisant de tels produits, renforce les contrôles sur les produits de protection solaire et prenne des mesures pour mettre fin à ces pratiques.”

Les échecs

Les indices 50 et 50+ des crèmes solaires, «sont censés offrir les plus hauts niveaux de protection contre les rayons ultraviolets»précise l’UFC-Que Choisir, dont les tests montrent que « sur les 13 crèmes testées, 5 ne répondent pas aux niveaux de protection solaire attendus ».

“Quatre d’entre eux n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30”selon l’association, qui souligne que‘”c’est rare” qu’elle remarque “une telle proportion d’échecs, et qu’ils proviennent de marques aussi bien ancrées dans le paysage que Vichy, Biotherm ou Lancaster”. Les deux autres marques concernées sont Isdin et Rituals.

Par ailleurs, l’association « fait pression sur le ministère de l’Environnement sur la nécessité de réglementer les allégations environnementales des produits cosmétiques ».

« Des prix stratosphériques »

Car, si la grande majorité des produits testés sont « exempts de composés indésirables pour la santé humaine, une forte proportion (10 sur 13) reçoit en revanche une mauvaise note environnementale en raison de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques ».

Enfin, l’UFC-Que Choisir souligne « Des prix stratosphériques » crèmes solaires pour le visage, « même pour des marques habituellement peu gourmandes comme Nivea et Yves Rocher ». Au sein d’une même marque, les prix au litre de crème solaire visage sont au moins deux fois plus chers que ceux pour le corps, le plus souvent trois à quatre fois plus chers et même jusqu’à sept fois plus chers. Pour “Yves Rocher, qui soutient que c’est aussi une crème anti-âge”selon l’association.

 
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