L’amplification des phénomènes climatiques et météorologiques est portée à des niveaux sans précédent. Les périodes de températures élevées se multiplient et rendent les conditions de travail de plus en plus difficiles à supporter.
Nos corps, et particulièrement celui des femmes qui occupent des emplois précaires, sont exposés à des polluants physiques, chimiques et microbiologiques, liés aux activités professionnelles et domestiques avec des répercussions différentes sur la santé selon le sexe.
La FERC CGT ne s’oppose pas aux luttes sociales féministes et écologistes. Elle considère que tous deux ont le même ennemi, le capitalisme, avec sa logique de domination coloniale et patriarcale de la terre avec ses ressources naturelles et du corps des femmes, considérés comme des sources potentielles de profit. Les luttes contre le système capitaliste patriarcal doivent être intersectionnelles, allant à l’encontre de l’idée d’un développement durable réservé au maintien indispensable de la qualité de vie des sociétés les plus développées et des classes les plus riches.
A l’heure où les pollutions de toutes sortes continuent de se propager dans les terres, l’eau, l’air et dans nos corps, les députés votent en première lecture une loi limitant l’utilisation des PFAS appelés polluants éternels dans certains produits non essentiels à partir de 2026. Ces polluants chimiques les substances peuvent avoir des effets nocifs sur les humains [1] . En 2011, la France a établi que ces substances sont susceptibles de passer de la mère à l’enfant au cours de la grossesse, en complément des substances qualifiées de perturbateurs endocriniens (cancérogènes avérés ou suspectés) affectant la santé des enfants et des femmes et des hommes adultes. En France, les coûts induits par les PFAS, allant des coûts de santé aux coûts de dépollution, sont estimés à 2 274 milliards d’euros par an. [2] . Faute de mesures préventives et d’investissements dans la recherche sur le sujet, les employeurs mettent les salariés et les populations au pied du mur, les obligeant soit à fermer les usines comme seule solution, soit à continuer de polluer. Le capital et la finance opposent systématiquement le social et l’écologique, fuyant ainsi leurs responsabilités.
La FERC CGT dit « stop ! » » À la culpabilité individuelle, il est temps que les États et les employeurs changent leurs pratiques, que les multinationales cessent de s’enrichir au détriment de notre santé, notamment celle des femmes et des enfants, et au prix de l’intégrité environnementale de tout écosystème terrestre.
A l’opposé des coupes budgétaires d’austérité décidées par le gouvernement, la FERC CGT s’engage à construire et soutenir un projet alternatif en matière d’éducation et de formation en rupture avec le système capitaliste et productiviste responsable de la crise climatique. La FERC CGT encourage et soutient les recherches qui contribuent à la prise de conscience de l’urgence environnementale. Grâce à elle, les scientifiques et les citoyens disposent de données fiables qui permettent non seulement de comprendre cet enjeu crucial, mais surtout la nécessité d’y répondre par une large mobilisation sociale et politique.
Ecologie et collectifs mixtes de femmes FERC
 – .){kind=link}