Fabien Roussel appelle à des « réponses fortes »

Fabien Roussel appelle à des « réponses fortes »
Descriptive text here

Le secrétaire national du Parti communiste français réclame que des « moyens immenses » soient consacrés à l’école et regrette que le gouvernement l’utilise comme « instrument de punition ».

Grande-Synthe, Viry-Châtillon, Montpellier… « Nous sommes dévastés par tous ces drames », a déclaré Fabien Roussel ce lundi 22 avril sur BFMTV-RMC, réagissant à plusieurs incidents de violences qui ont touché des jeunes ces derniers jours, en coûtant parfois leur leur vie.

“Ce ne sont pas des faits divers, ils deviennent un véritable fait de société”, a déclaré le secrétaire national du Parti communiste français, qui décrit “des violences de plus en plus fortes, plus dures, provoquées par des jeunes de plus en plus jeunes”. Face à cela, il appelle à des « réponses fortes ».

Pour Roussel, le gouvernement voit l’école comme « un instrument de punition »

A ce sujet, le député du Nord marque son désaccord avec la politique de l’exécutif, après que le Premier ministre Gabriel Attal a présenté plusieurs mesures jeudi 18 avril lors d’un discours à Viry-Châtillon. L’ancien candidat à la présidentielle insiste plus particulièrement sur la possibilité pour les collégiens « d’être à l’école tous les jours de la semaine entre 8 heures et 18 heures ».

“En principe”, Fabien Roussel valide cette disposition, se montrant favorable à ce que les élèves puissent faire “leurs devoirs à l’école”, plutôt que “à la maison”. Problème toutefois selon lui : le chef du gouvernement « voit l’école comme un instrument de punition ».

Le communiste note ainsi que la mesure s’appliquera dans un premier temps aux réseaux d’éducation prioritaire (REP). Cela les concernera pour « la rentrée prochaine » et « ensuite, nous chercherons à prolonger cette politique année après année », a expliqué Gabriel Attal sur BFMTV jeudi. Ce sera un « bienvenu » et non une obligation.

Attal “n’a aucune ambition pour nos enfants”

« Cela ne doit pas être une punition, une mesure de justice infligée aux jeunes des quartiers », déplore Fabien Roussel.

« Au contraire, l’école publique que nous voulons doit être la même pour tout le monde. »

Surtout, « il faut y mettre les moyens » estime le patron du PCF, qui pointe les coupes budgétaires du gouvernement pour 2024, dans un contexte de dérapage du déficit public : elles sont de l’ordre de 692 millions d’euros. pour l’Éducation Nationale. Ceci, alors qu’« il y a déjà aujourd’hui une pénurie d’enseignants devant nos écoles », déplore Fabien Roussel.

Et de tacler : « La mesure que propose Gabriel Attal, telle qu’il le fait, est injuste, mais en plus, il n’y met pas les moyens. Il n’a aucune ambition pour nos enfants.

Concernant les économies sur l’Éducation nationale, la ministre Nicole Belloubet a assuré : “Il n’y aura pas de suppressions d’emplois, les emplois dont nous avons besoin pour mettre en œuvre les réformes seront là.”

Les plus lus

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le président chinois appelle à renforcer la « coordination stratégique » de son pays avec l’UE
NEXT Le dollar est pensif après la retraite de vendredi