Vélo électrique Moustache lundi 27.6 – Premières impressions – Actualités – .

Entre les lundis, mardis, samedis, week-ends, cargos et même Speedbikes (le Friday 27 FS Speed ​​par exemple), difficile de s’y retrouver dans la gamme du constructeur vosgien Moustache. On pourrait le schématiser ainsi : au fur et à mesure que l’on avance dans les jours de la semaine, le vélo devient de plus en plus polyvalent. Ainsi, les vélos Lundi, conçus pour aborder la semaine de travail, sont les plus urbains. Le Lundi 27.6, lancé en début d’année, est plus haut de gamme que les trois autres versions du Lundi 27 (27.1 à 2 799 €, 27.3 à 3 399 € et 27.5 à 3 799 €). Son prix de 4 399 € en témoigne.

Une position bien assise

Grâce au cadre bas, enjamber le vélo ne demande aucun effort et vous prenez place naturellement. Le Lundi 27.6 est, comme les autres Lundi, équipé du guidon en forme de M dont Moustache a fait sa signature. Les mains du cycliste tombent sur les poignées dans une position naturelle qui élimine tout risque de douleur lors de longs trajets. Attention, ce guidon n’est pas réglable, ni en hauteur, ni en inclinaison. De là, toutes les commandes sont facilement accessibles : à gauche la télécommande LED Bosch et à droite le cadran de transmission à variation continue Enviolo, déjà barré sur la Moustache J All. Au centre, l’écran Kiox 500 (amovible) de Bosch eBike, facilement lisible, affiche toutes les informations utiles au cycliste (vitesse, niveau de batterie…) ; c’est même un système connecté très abouti qui propose de nombreuses fonctionnalités.

Pour apporter du confort à ce cadre rigide sans suspension, Moustache joue sur deux fronts : les pneus, d’abord (Schwalbe Super Moto-X, 27,5 x 2,40), dont la largeur permet d’absorber les défauts de la route, et la tige de selle suspendue, très efficace. . Parcourir les pavés parisiens est moins pénible qu’à vélo sans respecter les vertèbres.

Le guidon en forme de M Monday 27, signature du constructeur vosgien. La selle suspendue est efficace : elle absorbe bien les pavés et autres défauts de la route.

Une ceinture et des vitesses infinies

Alors que les autres Lundi 27 sont équipés d’une chaîne, Moustache a opté, sur le 27.6, pour une courroie (CDX 24 dents, un modèle haut de gamme). Ce choix de transmission tend à se généraliser, on l’a déjà vu sur le E-Bike Lidl Crivit. Il faut dire que la courroie présente plusieurs avantages. Tout d’abord, il est impossible de dérailler ! Ensuite, aucun entretien n’est nécessaire. Il n’y a aucune vitesse à régler et, mieux encore, la transmission est complètement silencieuse.

La courroie, silencieuse et sans entretien, donne un aspect vieilli aux systèmes de transmission par chaîne.

S’il n’y a pas de dérailleur à régler, c’est que les courroies fonctionnent avec des systèmes de vitesses intégrés : tout se passe dans le moyeu de la roue arrière. Shimano est très connu avec ses moyeux Nexus mais ici, Moustache a opté pour un système concurrent, Enviolo. Particularité : il n’y a pas 8, 10 ou 24 vitesses, mais… une infinité ! En fait, la variation ne se produit pas de manière incrémentale, mais continue. Le cycliste adapte la résistance des pédales grâce à un levier rotatif situé à droite du guidon. Une fois le sens de rotation intégré (sens horaire pour enrouler, sens antihoraire pour résister), le système est adopté. D’autant que l’on peut changer de vitesse à l’arrêt, ce qui permet de repasser sur une vitesse basse pour faciliter le redémarrage au feu rouge.

Un moteur puissant et une batterie généreuse

Sur tout vélo électrique, la résistance doit en effet être adaptée à la situation pour utiliser le moteur à bon escient. Un moteur est d’autant plus efficace qu’on ne le force pas : son rôle est d’assister le pédalage du cycliste, et non l’inverse. Pour ce lundi 27.6, Moustache a opté pour le Bosch Performance Line, un moteur qui offre un couple de 75 Nm (nerveux et réactif !) et pour une batterie de 500 Wh (il est possible d’aller jusqu’à 625 Wh, une option à 200 €) . Comme c’est désormais très souvent le cas, cette batterie est intégrée au cadre du vélo. Dommage que le cache en plastique noir qui donne accès à celui-ci soit amovible et simplement clipsé. Vous devrez l’emporter avec vous, en plus de la batterie, lorsque vous garerez le vélo. Car malheureusement, une batterie intégrée au cadre se vole autant que les autres, et les modèles Bosch très utilisés sont particulièrement appréciés des voleurs…

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La Performance Line est le plus réactif des moteurs Bosch, mais le simple couvercle de batterie aurait gagné à être fixé avec une charnière.

Un vélo connecté

Revenons au système connecté, appelé Bosch eBike Smart System, composé de l’écran Kiox 500 et de la télécommande LED. Côté conduite, l’excellente visibilité de l’écran est un plus. Quatre modes d’assistance sont proposés, chacun possédant une couleur différente, répétée sur la télécommande LED : impossible d’oublier le mode sélectionné ! L’afficheur présente plusieurs écrans, qui renseignent sur le niveau de la batterie, les kilomètres parcourus lors du dernier trajet et au total, les temps de trajet, etc.

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L’écran Kiox est lisible ; la couleur rouge indique le mode d’assistance activé, ici turbo.

Cet équipement connecte également le Monday 27.6 à l’application mobile eBike Flow (Android, iOS), et c’est là que le système prend sa dimension intelligente. État de la batterie, autonomie restante, distance parcourue, suivi d’activité… Cette application reprend les classiques des applications habituelles liées aux vélos connectés. Mais il permet aussi de personnaliser chaque mode d’assistance et surtout de fournir au vélo toutes les mises à jour disponibles, qu’il s’agisse de nouvelles fonctions ou de mises à jour opérationnelles du moteur ou de la batterie. Sans branchement, ces opérations doivent être régulièrement effectuées par un professionnel, qui facture entre 20 € et 30 €.

Dans cette application, vous pouvez également programmer un itinéraire et l’afficher sur l’écran Kiox. Pratique, même si l’écran de navigation manque de clarté. Enfin, l’application Flow inclut également une protection antivol avec les fonctions eBike Lock et eBike Alarm. Le premier permet de bloquer le démarrage du moteur (on le débloque via l’application) grâce à un tracker GPS intégré au cadre ; le second permet de géolocaliser le vélo et les sons en cas de vol. Mais pour en bénéficier, il est indispensable de souscrire au service Flow+, gratuit pendant 12 mois puis facturé 4,99 €/mois ou 39,99 €/an.

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Saisissez une destination dans l’application eBike Flow, l’itinéraire s’affichera sur l’écran du vélo ; dommage que la carte manque un peu de clarté.

Notre opinion

Rien n’est laissé au hasard en ce lundi 27.6. Freins, disques, ceinture, pneus, selle, porte-bagages… Chaque composant est soigneusement choisi pour apporter du confort au cycliste et le débarrasser, autant que possible, de tout désagrément lié à l’entretien ou aux réglages. Logique qu’il soit vendu à un prix élevé. Ceci dit, sur les autres déclinaisons du modèle, rien n’est non plus laissé au hasard. Si vous n’avez rien contre un moteur un peu moins mordant (le Bosch Active Line, qui reste très satisfaisant) ni contre une bonne vieille chaîne, la moins équipée de la gamme, la Lundi 27.1, vous apportera satisfaction. A 2 799 €, c’est déjà un très bon vélo.​​​​​​

 
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