Lorsque l’inflation américaine a atteint un sommet supérieur à 7 % en 2022, les coupables étaient partout, répartis dans les biens et services. Aujourd’hui, avec une inflation revenue en dessous de 3 %,le problème concerne principalement le logement. Les chiffres plus élevés que prévu pour la catégorie des locations au cours des premiers mois de l’année sont l’une des principales raisons pour lesquelles la Réserve fédérale a retenu les baisses de taux dont Wall Street se plaignait. “Nous pensions avoir fondamentalement compris le modèle mécanique à court terme de la baisse de l’inflation immobilière”, a déclaré le président de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee. “Et la baisse n’a pas été aussi rapide que nous le pensions à ce stade.”
Même le problème de l’inflation des loyers lui-même n’est plus particulièrement répandu, du moins géographiquement. Il existe une grande différence entre la situation du Nord-Est et du Midwest, où une inflation élevée persiste, et celle de l’Ouest et du Sud, où elle se modère rapidement. La différence, semble-t-il, réside dans l’offre. Chris Salviati, économiste du logement chez Apartment List, explique : « Il existe actuellement un très fort chevauchement entre les marchés qui connaissent les plus fortes baisses de loyer et ceux où il y a eu le plus de constructions. »
