Le quartier général des familles des otages a organisé ce soir (jeudi) un grand rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, sous le signe de l’unité.
Le grand rabbin d’Israël, le rabbin David Lau, a ouvert la manifestation en appelant chaque famille à laisser une chaise vide autour de la table du Seder et à prier pour le retour de tous les otages : « Il n’y a ni droite ni gauche, il n’y a pas de religion. ni les laïcs, tout le monde veut les voir tous rentrer à la maison. Ils ont été enlevés de chez eux, c’étaient des otages enlevés de chez eux, en pyjama, en tongs, un sentiment minime de vie dans leur foyer. Nous avons le devoir de les ramener, ceux qui sont vivants et ceux qui, malheureusement, ne sont plus en vie mais qui méritent un enterrement.
Ditsa Or, la mère d’Avinatan, a exprimé sa douleur : « Nous avons un énorme trou qui brûle dans notre cœur, sa forme menace de l’engloutir. Notre famille est incomplète, nous sommes tous une grande famille pleine de trous dans nos cœurs. Je crois aux miracles, je les attends.
Udi Goren, le cousin de Tal Haïmi, dont le corps est détenu par le Hamas, a souligné : « Nous avons des différences entre nous, mais notre objectif est le même. Ramener les otages, il n’y a rien de plus important ».
Iris Haïm, la mère de Yotam, un otage du Hamas tué par erreur par Tsahal, a également prononcé quelques mots : « Ma famille et moi avons beaucoup changé depuis ce jour. Yotam a courageusement survécu 65 jours dans les prisons du Hamas. Puis lui, Alon Shamriz et Samar Talalka sont sortis, comme des résistants. Comme eux, nous réussirons en tant que société grâce à la fraternité et à l’amitié ». Puis parlant de sa rencontre avec Dina Guedalia dont le fils Yossef Malahi est tombé au combat le 7 octobre, Iris Haïm a ajouté : « Son héroïque fils Yossef n’a pas hésité à aller au combat. Ma rencontre avec Dina a été un jour important, j’ai compris le lien indestructible qui nous unissait. Il n’y a ni laïc, ni religieux, seulement le fait que nous soyons ensemble ».
Parallèlement et sans rapport avec ce rassemblement, une marche a été organisée, à laquelle ont participé d’autres familles d’otages. Ils se sont rendus sous les bureaux de l’Histadrout pour appeler le secrétaire général, Arnon Bar David, à déclarer une grève générale, afin de faire pression sur le gouvernement pour obtenir un accord sur la libération des otages.
