La nature de Marseille est-elle plus riche que celle de Paris ou de Los Angeles ? Participez au défi ! – .

La nature de Marseille est-elle plus riche que celle de Paris ou de Los Angeles ? Participez au défi ! – .
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Est-il possible de sauver la planète en prenant en photo un pissenlit, un escargot ou des crottes de mouette ? Une douce utopie, évidemment. Mais elle peut y contribuer, vantent les créateurs du City nature challenge, un défi de cartographie de la nature urbaine, né à Los Angeles et San Francisco en 2016. Aux côtés de quatre autres villes françaises, Marseille participera pour la première fois à l’événement, qui se déroulera du vendredi 26 avril au lundi 29 avril. »On pense souvent à Marseille comme une ville très minérale, sale, polluée, mais c’est surtout un joyau. Nous souhaitons donner aux Marseillais les moyens de découvrir la richesse des écosystèmes qu’ils voient chaque jour au bout de leur rue.», s’enthousiasme Christine Juste, députée (EELV) à la biodiversité, au pied de Bonne-Mère, pour la présentation de ce défi.

Découvrir ou redécouvrir des espèces ?

Pour vous faire une idée de la faune et de la flore qui peuplent la ville, vous n’avez pas besoin d’herbiers ni de microscopes, mais de votre smartphone et d’une application : iNaturalist, la même pour tous les utilisateurs des villes participant au challenge. mondial. En activant la géolocalisation de votre téléphone, prenez simplement des photos, des sons ou des vidéos de plantes, d’animaux ou de toute trace de vie – y compris dans la mer – dans le périmètre de la ville, susceptibles d’intéresser le comité d’experts qui les décryptera. pour les identifier et alimenter une base de données mondiale.

C’est une opportunité comme on en a rarement pour avoir une vision globale de toute la biodiversité observable en ville et dans les eaux. Nous envisageons même d’en faire une publication scientifique.», explique Delphine Thibault, enseignante-chercheuse en océanographie à Aix-Marseille Université (AMU), partenaire du challenge.

Pour recruter des participants et inciter les Marseillais à participer à l’opération – en pleine vacances scolaires – une trentaine d’activités en mer et à terre seront organisées par des associations, des musées et des centres de recherche. “Le côté participatif est indispensable pour pénétrer dans les moindres recoins et, qui sait, découvrir ou redécouvrir des espèces ?», se permet de rêver Céline Pascual, vice-présidente du département développement durable chez AMU. «Le but n’est pas de perturber ou d’interférer avec la nature», rappelle toutefois Delphine Thibault.

Sans oublier de concourir dans ce challenge international, la Ville et les associations organisatrices espèrent cette année dépasser le nombre d’observations réalisées à Paris ou encore à Los Angeles. “Nous avons encore quelque chose à faire», rient des scientifiques. Les résultats devraient être présentés au public dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité, vers le 22 mai.

Inscriptions et renseignements sur le site de l’événement.

 
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