La députée du Bloc Québécois de la Côte-Nord, Marilène Gill, dénonce un budget d’ingérence dans les champs de compétence du Québec qui servira bien plus les intérêts électoraux de Justin Trudeau que ceux des citoyens.
Le budget fédéral déposé hier ne répond pas à ses attentes en matière de soutien aux aînés, de droit de retrait du Québec et de logement. Le gouvernement libéral fait des annonces qui ne sont même pas prévues l’année prochaine, mais après les élections de 2025. C’est un budget de promesses électorales, estime le député du Bloc québécois de la Côte-Nord.
La fin du fédéralisme
Elle déplore l’imposition des priorités du gouvernement libéral aux municipalités et au Québec. Marilène Gill et le Bloc Québécois ont répondu à un budget partisan par un communiqué partisan. « Ce budget marque la fin du fédéralisme. Plus que jamais, le gouvernement fédéral agit comme maître d’œuvre des juridictions québécoises, provinciales et municipales. Du « maître chez soi » des Québécois, on glisse vers un « maître partout » fédéral. Nous aurons le choix d’assumer pleinement notre souveraineté. »
Dans le domaine de l’habitation par exemple, 90 % des annonces budgétaires faites hier le seront après 2025. « Il y a des projets d’habitation à Sept-Îles et sur la Rive-Nord, on veut qu’ils avancent vite », commente Marilène. Gill. Le député estime que si le gouvernement canadien veut s’immiscer dans les affaires provinciales, il néglige de bien prendre soin des aînés, qui relèvent de sa responsabilité.