Viktor Orbán nie toute alliance avec Vladimir Poutine et qualifie Kiev de « protectorat de l’Europe »

Viktor Orbán nie toute alliance avec Vladimir Poutine et qualifie Kiev de « protectorat de l’Europe »
Descriptive text here

“Nous ne voulons plus jamais avoir de frontière commune avec la Russie”, a déclaré M. Orbán lors de cette conférence de deux jours réunissant une quarantaine de dirigeants de la droite conservatrice, religieuse et d’extrême droite. Selon lui, l’Ukraine n’est aujourd’hui qu’un « protectorat de l’Europe ». « Sans l’aide de l’Occident, le pays n’existerait plus. Mais ce n’est déjà plus un État souverain.»

Conférence d’extrême droite à Saint-Josse : Eric Zemmour pas tendre avec la Belgique, Viktor Orban se démarque à son arrivée à Bruxelles (VIDEO)

L’Ukraine a toujours le droit de se défendre contre l’agression russe. « Mais ce n’est pas la guerre de la Hongrie », poursuit Viktor Orbán. « L’Ukraine doit simplement être consciente qu’elle est un État tampon. Le nom de cet état tampon n’a pas d’importance.

Le chef du gouvernement hongrois a également critiqué l’attitude géopolitique de l’Union européenne. Selon lui, l’UE commet une erreur stratégique en soutenant l’Ukraine et ferait mieux d’œuvrer en faveur d’un processus de paix entre la Russie et l’Ukraine. L’Union européenne ne va pas dans la bonne direction car elle ne réfléchit pas à un cessez-le-feu. Nous soutenons un pays qui ne peut pas gagner la guerre. Il ne s’agit pas de s’allier à Poutine, mais de parvenir à un cessez-le-feu et de se conformer à la réalité géopolitique », conclut-il.

Quatre jours plus tard, Viktor Orban réagit à la réélection de Vladimir Poutine

Le Premier ministre a reconnu que la Hongrie a toujours entretenu de bonnes relations économiques avec la Russie.

Un Conseil européen extraordinaire discutera de l’aide à l’Ukraine mercredi et jeudi à Bruxelles.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV DIRECT – La Russie, responsable de multiples exécutions de soldats ukrainiens selon une ONG
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui