Football
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Alors que le club de la capitale se déplace à Barcelone pour le match retour des quarts de finale de la Ligue des champions, les choix provocateurs de Luis Enrique frappent. Des lignes directrices qui traduisent une fois de plus que le club ne suit qu’un seul scénario : celui écrit par ses dirigeants.
Il dit bonjour d’une toute petite voix en arrivant aux vestiaires le matin, évite le regard de ses coéquipiers en regardant ses escarpins et explique, dès qu’un micro est pointé, « vivre un vrai rêve ». Le défenseur parisien du PSG Lucas Beraldo fait son âge (20 ans), il ne paie pas de mine et depuis que le pauliste est arrivé dans la capitale cet hiver, ces derniers mois ont raconté la vie d’un joueur underground, entre une discrétion tendant vers l’invisibilité et la sensation d’avoir un morceau de fesses sur le porte-bagages de la somptueuse escouade parisienne. A l’échelle d’un club-Etat, soumis à une pression qui a écrasé ceux mieux armés que lui (du capitaine et recordman du nombre de matches joués sous le maillot parisien Marquinhos à l’international espagnol Pablo Sarabia, pour le faire large) , Beraldo n’a rien à faire là-bas.
On sait qu’il ne faut plus s’étonner de rien, et surtout pas des mystérieux réseaux de recrutement de Luis Campos, directeur sportif de facto (il n’a pas le titre) du club parisien, ni même d’un transfert élevé (20 millions euros) pour un joueur qui n’avait jamais mis les pieds en Europe. Mais reste
