Les activités socio-économiques ont repris en fin de matinée lundi 15 avril, à Turunga, village situé à la périphérie nord de la ville de Goma, dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).
Cette accalmie est observée après des manifestations populaires qui ont eu lieu au lendemain d’un énième meurtre de civils attribué à un militaire présumé des FARDC.
C’est vers 10 heures locales que la circulation a été rétablie et les activités commerciales rouvertes, après que des jeunes ont placé des barricades à 7 heures locales sur les principales artères.
Ces jeunes ont dénoncé un énième meurtre de civil par un militaire présumé des FARDC.
Des sources à Nyiragongo affirment que la police et les autorités locales se sont déployées pour sensibiliser les jeunes manifestants à dégager la route.
Un jeune homme a été tué par deux militaires présumés des FARDC vers 19 heures, heure locale, dimanche à Turunga.
La veille, le corps sans vie d’une femme vivant à Goma, présentant des signes d’étranglement, avait été retrouvé, toujours dans la même localité.
Par ailleurs, dans la ville de Goma, les activités se sont déroulées normalement lundi malgré un appel de certaines organisations de la société civile à manifester contre la hausse de la criminalité dans la ville.
Le maire de Goma, le commissaire principal Kapend Kamand Faustin, à travers un communiqué officiel publié dimanche, a interdit cette manifestation qui se voulait pacifique, selon ses organisateurs.
En effet, une dizaine de personnes ont été tuées par des bandits armés dans la ville de Goma ces derniers jours.
Les corps sans vie de ces victimes ont été retrouvés dans plusieurs quartiers de la ville.
