Infrastructures, transports… Paris 2024 encore loin de remporter la médaille d’or du climat

Infrastructures, transports… Paris 2024 encore loin de remporter la médaille d’or du climat
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L’édition Paris 2024 remportera-t-elle la médaille d’or des Jeux Olympiques les plus verts ? A défaut de viser la neutralité carbone, le comité de transformation écologique, présidé par le professeur Gilles Bœuf, spécialiste de la biodiversité, réunissant des représentants de collectivités, dont la ville de Paris, a promis de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre. serre de l’événement.

Badaboom! A la veille de l’allumage de la flamme à Olympie, en Grèce, ce mardi 16 avril, un rapport de Carbon Market Watch est venu freiner la dynamique. La populaire ONG, spécialisée dans la tarification du carbone et l’évaluation des politiques climatiques, s’est penchée sur le dossier. Résultat : « L’empreinte carbone des Jeux Olympiques reste bien trop élevée pour être durable. » elle juge.

Construction neuve quasiment inexistante, transports en commun, énergies renouvelables, restauration durable, économie circulaire… Grâce à ses efforts, Paris 2024 assure pouvoir réduire ses émissions à 1,58 million de tonnes équivalent CO2, contre 3,5 millions en 2012 à Londres. Un objectif en réalité “difficile à vérifier” souligne l’association, non « la méthodologie, ni aucun détail sur le calcul étant divulgué ».

Le poids du transport

Des projets vertueux ? L’espoir s’est atténué. Même s’ils étaient pleinement mis en œuvre à l’arrivée, estime Surveillance du marché du carbone, « seulement 30 % de l’empreinte carbone attendue sera couverte par une stratégie climatique solide ». Des promesses de compensation ? Opaque, juge l’association. L’affichage? Réviser. L’ONG note que les marques « Les partenaires officiels, dont Aéroports de Paris, ArcelorMittal, Air France et Accor Hôtels, contribuent à des impacts négatifs importants sur le climat et l’environnement. »

Les transports (40 %) et la construction (32 %) figurent en tête des principales causes d’émissions de gaz à effet de serre. Et l’enquête sur les stratégies pour limiter l’impact “La construction, l’approvisionnement alimentaire, les achats non alimentaires, les transports et l’énergie ont donné des résultats mitigés.”

« Repenser le modèle »

Dès lors, un « méga-événement » mondial comme les Jeux Olympiques a-t-il encore un sens à l’heure de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ? La même question a été posée avant les Journées mondiales de la jeunesse, pour lesquelles plus d’un million de personnes du monde entier ont convergé à Lisbonne (Portugal), en août 2023. Des calculateurs d’empreinte ont été mis à disposition des pèlerins. Les jésuites invitent désormais à privilégier les événements locaux.

Pour les Jeux olympiques, Surveillance du marché du carbone suggère, à son tour, « repenser tout le modèle ». Comment ? Plutôt que de faire converger athlètes et spectateurs au même endroit, l’ONG recommande d’organiser les épreuves dans plusieurs villes. Solution moins polluante et garantissant l’accès aux populations locales.

 
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