Cinq ans après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, sait-on ce qui a provoqué l’incendie et où en est l’enquête ? – .

Cinq ans après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, sait-on ce qui a provoqué l’incendie et où en est l’enquête ? – .
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C’est l’une des questions qui restent au cœur de l’incendie de Notre-Dame il y a cinq ans aujourd’hui, le 15 avril. Qu’est-ce qui a provoqué l’incendie qui a ravagé l’emblématique cathédrale de Paris et où en est l’enquête ?

Le chantier avance à grands pas et Notre-Dame-de-Paris renaît de ses cendres, cinq ans après l’incendie dévastateur qui a détruit la cathédrale emblématique de la capitale.

De son côté, l’enquête se poursuit également, dans la plus grande discrétion. Très vite, l’incendie donne lieu à de nombreuses spéculations. Ouverte immédiatement après l’incendie, l’enquête sur « destruction involontaire par le feu »s’est immédiatement révélé délicat.

Quatre hypothèses principales se dégagent

Le lendemain, une conférence de presse du procureur a eu lieu et quatre hypothèses principales ont émergé. « Les quatre grands classiques sont lesaccident électriquemauvaise manipulation pendant le travail (une soudure, la création d’un point chaud), leacte malveillant et leacte de maladresse (par exemple quelqu’un qui jette une cigarette)”, a déclaré à Reuters Benjamin Gayrard, secrétaire général du Syndicat national des personnels de la police scientifique.

Le cul ?

La trace du mégot mal éteint a été rapidement écartée. Tous les ouvriers qui travaillaient sur le chantier ce jour-là ont été interrogés pour savoir s’ils avaient pu jeter une cigarette responsable de l’incendie. Selon France Info, ils étaient disculpé après trois jours d’interrogatoire.

L’outil qui fait des étincelles ?

Quant à l’utilisation d’un outil qui aurait pu provoquer des étincelles, le directeur de Socra, l’entreprise chargée de retirer les statues des apôtres sur le toit lors du chantier, Richard Boyer, la conteste. « Il s’agissait simplement d’enlever les statues à l’aide d’un camion-grue. […] Il n’y avait pas aucune utilisation d’équipement susceptible de créer un point chaud ce jour-làdit le directeur La Croix. Il a également été interrogé et n’a pas été entendu de nouveau par les tribunaux, selon ses déclarations.

L’acte malveillant ?

La piste a été étudiée puisqu’une enquête a été confiée à la brigade criminelle de la PJ de Paris. Peu de temps après l’incendie, des théories suggérant un acte volontaire ont émergé. Des vidéos ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, pointant par exemple une mystérieuse silhouette sur les lieux du jour J.

Mais l’absence de traces d’intrusion voire de traces d’hydrocarbures a rapidement conduit à écartement des voies. Pourtant, un sondage réalisé un an après l’incendie a révélé que près d’un tiers des Français soutenaient plutôt cette hypothèse, soutenue par certaines personnalités d’extrême droite. Jean-Marie Le Pen avait, par exemple, parlé en personne àr exprimer des doutes sur l’origine de l’incendie, qui pourraient être attribuées à des « services » étrangers, indique un article du Figaro.

Le système électrique ?

Reste donc l’hypothèse d’un court-circuit qui a provoqué l’incendie. Elle aurait pu avoir lieu dans l’ascenseur aménagé pour l’échafaudage menant à la flèche, hypothèse réfutée par la société qui gérait l’échafaudage et discrédité par la distance entre l’ascenseur en question et le point de départ de l’incendie.

De la cloches installées dans le grenier cela pourrait aussi être à l’origine du court-circuit. En mai 2019, le Canard enchaîné, Cité par Marianne a révélé la présence de Fils électriques [qui] courut au grenier, placé à la demande expresse du clergé. Au risque de court-circuit, et en violation de toutes les règles de sécurité édictées par les architectes en chef des monuments historiquess ».

Bientôt la fin de l’enquête ?

Pour mener cette enquête, toujours couverte par le secret de l’enquête, rappelle le journal La Croix, les expertises sont nombreuses et complexes. Il en reste encore trois à réaliser en début d’année selon les informations de nos confrères. Infos France ajoute que les expertises devraient analyser une seconde fois tous les sceaux retirés de la cathédrale après l’incendie en raison de l’existence de nouveaux procédés.

Si le court-circuit semble à ce jour le plus probable, selon Laurent Valdiguié, journaliste qui a enquêté sur la catastrophe cité par Infos France, l’enquête est toujours en cours et devrait être achevée prochainement. Deux options : une saisine du tribunal ou rejet de la procédurequi, si cela se produit, devrait également être très motivé, rappelle La Croix.

 
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