La Bourse de Paris se redresse, le pétrole chute, la crainte d’une conflagration au Moyen-Orient est contenue

La Bourse de Paris se redresse, le pétrole chute, la crainte d’une conflagration au Moyen-Orient est contenue
Descriptive text here

La Bourse de Paris débute la semaine en hausse, avec le secteur de la défense en tête, alors que les tensions géopolitiques se sont exacerbées au Moyen-Orient après l’offensive inédite mais attendue de l’Iran contre Israël.

Téhéran a lancé plus de 300 drones et missiles balistiques dans la nuit de samedi à dimanche en direction de l’État hébreu, qui en a neutralisé une grande majorité. Les conséquences de cette agression, qui n’a causé ni pertes humaines ni dégâts matériels majeurs, sont imperceptibles sur le marché pétrolier. Le Brent, la référence internationale, est même en léger repli, sous les 90 dollars le baril après un pic de près de six mois vendredi. Le fait que l’Iran ait déclaré l’accord « conclu » et que Washington s’oppose à une offensive militaire laisse espérer qu’une guerre régionale sera évitée.

Le Cac 40 gagnait 0,45% à 8.046 points vers 9h20

Les observateurs ne perdent pas espoir que les événements du week-end ne soient qu’un événement isolé, tout en retenant leur souffle quant à ce qui pourrait se passer ensuite. », a commenté Hebe Chen, analyste chez IG.

Powell attendu mardi

Une hausse des prix du pétrole compliquerait les efforts des banques centrales pour ramener l’inflation à l’objectif de 2 % dans les économies avancées, mais elle n’aurait un impact significatif sur leurs décisions monétaires que si la hausse des prix de l’énergie se reflétait dans l’inflation sous-jacente, estime Capital Economics. Un flux constant de données américaines solides a renforcé l’opinion selon laquelle les taux d’intérêt de la Réserve fédérale pourraient rester élevés plus longtemps que prévu et qu’il était peu probable qu’un cycle d’assouplissement démarre en juin. Le marché anticipe désormais un assouplissement cumulé d’environ 50 points de base en 2024, ce qui est bien loin des 160 points anticipés en début d’année. Ce changement radical dans les perspectives en matière de taux d’intérêt a fait grimper le dollar à un plus haut de 34 ans par rapport au yen dans la matinée.

L’indice des prix à la consommation a été plus élevé que prévu au cours des trois premiers mois de l’année. Il faudra désormais plusieurs mois d’inflation à 0,2% mensuel, voire moins, pour que la Fed soit convaincue que sa politique n’a pas besoin de rester à un niveau restrictif. », fait valoir Kristina Clifton, économiste à la Commonwealth Bank of Australia, qui s’attend à une première baisse des taux en septembre. Plusieurs responsables de la Fed devraient s’exprimer cette semaine, dont le président Jerome Powell, qui pourrait apporter des éclaircissements supplémentaires sur l’évolution future des taux américains.

Goldman Sachs seul sur scène

Quelques rendez-vous macroéconomiques sont prévus ce lundi aux Etats-Unis, dont les ventes au détail du mois de mars, à 14h30, toujours très surveillées pour les indications qu’elles peuvent fournir en termes d’évolution de la consommation dans la première économie mondiale. On lira parallèlement l’indice manufacturier Empire State du mois d’avril relatif à la région de New York.

Au niveau corporate, Goldman Sachs dévoile ses comptes avant l’ouverture de Wall Street. A Paris, il faudra attendre encore un peu pour connaître les chiffres d’affaires trimestriels de plusieurs grandes entreprises du Cac 40, comme LVMH (mardi soir), EssilorLuxottica, Danone et L’Oréal (jeudi).

Parmi les plus fortes progressions du Cac 40, les groupes de défense Safran et Thales gagnent 1,6%. Hors indice phare, Dassault Aviation gagne 1,7%.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La fin des mammifères sur Terre pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pensait, voici pourquoi – Édition du soir Ouest-France – .
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui