Pidcock triomphe, van der Poel n’a pas pesé

Pidcock triomphe, van der Poel n’a pas pesé
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Après avoir bien manœuvré lors de la finale, Pidcock s’est montré le plus fort au sprint pour devenir le premier Britannique à remporter l’Amstel Gold Race. Annoncé favori, Mathieu van der Poel s’est montré très discret et n’a jamais pu prétendre à la victoire.

17h28 – Pidcock a éclipsé van der Poel, le résumé de la course

On s’attendait à ce que cela soit évident et cela ne s’est finalement pas produit. Trop évident peut-être. Mathieu van der Poel avait-il les jambes pour faire mieux ou a-t-il seulement profité de cette course pour changer de braquet et basculer dans le contexte ardennais ? Lui seul pourra dire, s’il l’admet seulement, ce que c’est mais une semaine après son sacre à Roubaix, le Néerlandais n’aura jamais pesé sur l’Amstel Gold Race, laissant à d’autres le rôle d’hôte pour terminer dans la peloton presque tranquillement sans jamais avoir attaqué. Une honte.

La course a pourtant la beauté de ne pas s’appuyer sur un seul homme et lorsque le favori désigné s’éclipse, elle invente un autre scénario à la fois débridé et passionnant. Dans ce joyeux cafouillage, Tom Pidcock a su tirer son épingle du jeu. Le grimpeur-puncheur d’Ineos-Grenadiers a parfaitement joué le coup en sortant du peloton juste avant de s’approcher du Keutenberg. Un choix très judicieux puisque la montagne a pris la décision en isolant une dizaine d’hommes forts en tête dont le Britannique mais aussi Benoot, Hirschi et quatre Français (Vauquelin, Pacher, Lapeira et Madouas). Un groupe suffisamment solide pour creuser l’écart avec le peloton du futur battu (van der Poel, Cosnefroy, Healy…) et les empêcher de revenir.

On croyait alors que le jour était venu pour un successeur à Bernard Hinault mais c’était sans tenir compte des forces en présence. Lapeira avait de bonnes jambes mais pour avoir trop travaillé devant en accompagnant Vervaeke et Honoré, le Tricolore a brûlé ce qui lui manquait pour faire la jonction à la sortie de Bemelerberg. Dans la dernière montée de la journée, Hirschi avait attaqué avant même le pied pour arranger les choses. Seuls Benoot, toujours aussi généreux dans ses efforts, Vansevenant et Pidcock ont ​​pris le train des Suisses d’UAE Emirates. Malgré le nombre, les Français se sont épuisés à poursuivre ce quatuor juste devant eux et ne sont jamais revenus. Pas même lors de la dernière et interminable ligne droite menant à l’arrivée où l’accord à venir a volé en éclats.

Dans le peloton, Pidcock était à la fois le plus fort et le plus intelligent. Le champion olympique de VTT a quitté Vansevenant paniqué et sprintant de bien trop loin. Benoot éliminé par son manque de vitesse dans l’exercice, il a pris sur lui de régler ses comptes avec Hirschi. Contrairement à la malheureuse Wiebes coupable d’avoir levé les bras trop tôt en se croyant assurée de la victoire mais ayant oublié de regarder à sa gauche au loin les barrières où déboulait Vos, la Britannique n’a commis aucune erreur et a pu savourer son triomphe. dans une course où il avait déjà goûté au podium à deux reprises (2e en 2021 et 3e en 2023). Comme aux Jeux Olympiques de Tokyo où van der Poel s’est illustré, Pidcock a su profiter d’une nouvelle (rare) éclipse du glouton néerlandais pour se mettre en lumière.

17h10 – Trois Français dans le Top 10 de l’Amstel Gold Race

Derrière le podium composé de Pidcock, Hirschi et Benoot, trois Français ont réussi à se hisser dans le Top 10 de l’Amstel Gold Race. Voici le classement : 1. Tom Pidcock (GBR) en 5h58’17” / 2. Marc Hirschi (SUI) / 3. Tiesj Benoot (BEL) / 4. Lauri Vansevenant (BEL) / 5. Paul Lapeira (FRA) / 6. Valentin Madouas (FRA) / 7. Bauke Mollema (PBS) / 8. Quentin Pacher (FRA) / 9. Pello Bilbao (ESP) / 10. Michael Matthews (AUS) + 11”).

16h57 – Pidcock enfin récompensé

Tom Pidcock a enfin apprivoisé l’Amstel Gold Race. Avant sa victoire aujourd’hui, le champion olympique de VTT avait longtemps flirté avec la Classique hollandaise, échouant toujours de peu. En 2021, à seulement 21 ans, il monte sur la deuxième marche du podium, battu seulement par Wout van Aert. L’année dernière, il est monté sur la troisième marche, dominée par Pogacar et le surprenant Healy. Cette fois, personne ne pouvait faire obstacle à son succès.

16h44 – Pidcock fort !

Au sprint, Tom Pidcock a résisté à Hirschi et est venu couper la ligne le premier, levant les bras avec son succès assuré, contrairement à Wiebes dans la course féminine. Le Britannique a su parfaitement manœuvrer toute la journée pour inscrire l’Amstel Gold Race à son palmarès.

16h43 – Ça vaut le détour (1 km)

Dans le dernier kilomètre, les quatre leaders ne s’entendent plus et se désorganisent. Cela revient.

16h40 – Et si ça se réunissait ? (2km)

A moins de deux kilomètres de l’arrivée, les quatre premiers entrent dans Valkenburg et ont leurs poursuivants sur leurs talons avec une dizaine de secondes de retard. Si on l’examine, cela pourrait revenir.

16:38 – Vansevenant reste dans le match (4 km)

Vansevenant se détache mais parvient à retrouver le trio Hirschi-Pidcock-Benoot. Bel effort du coureur Soudal-Deceuninck.

16h38 – Benoot réduit l’écart (5 km)

Benoot fait un violent effort et revient sur Pidcock. Le Belge amène Hirschi avec lui mais Vansevenant cale légèrement.

16h37 – Attaques de Pidcock (6 km)

En continuant depuis Bemelerberg, Pidcock prend son envol. Le Britannique se révèle à 7 kilomètres du but.

16h36 – Lapeira au compteur (7 km)

Dans le groupe des poursuivants, Lapeira prouve qu’il a encore des jambes et s’isole sur la pente. Le Français voit les quatre devant lui. Il n’est qu’à une cinquantaine de mètres d’eux.

16h33 – Dernière montagne de la journée (7 km)

Les quatre hommes de tête entrent dans le Bemelerberg, le dernier des 33 bergs de l’Amstel Gold Race. Ils comptent 12 secondes d’avance sur les poursuivants.

16h31 – Toujours à 10 secondes d’intervalle (10 km)

A 10 km de l’arrivée, Benoot, Pidcock, Vansevenant et Hirschi tiennent tête au groupe de sept qui les poursuivent et les ont en vue. Pour le moment, l’écart reste autour de 10 secondes.

16h30 – Van der Poel laisse faire (11 km)

Van der Poel ne pédale pas un seul pas au sein du peloton et pointe à 38 secondes de la tête de la course. Le Néerlandais parviendra-t-il à revenir ou a-t-il raté sa chance ?

16:28 – Bilbao contre (12 km)

Bilbao se retrouve à courir après les pommes de terre derrière les quatre premiers. Sur un troisième niveau, les Français tentent de s’organiser pour ne pas mettre en péril leurs chances. Ces trois groupes se tiennent à moins d’une centaine de mètres. Rien n’est fait.

16h27 – Le pétard de Hirschi (13 km)

Hirschi a les jambes en feu et secoue à nouveau tout le monde. Pidcock, Benoot et Vansevenant s’accrochent. Une dizaine de mètres séparent les quatre hommes et les sept poursuivants.

16h26 – Pidcock en observateur (14 km)

Le groupe des onze s’est reformé et Pidcock hésite à se dévoiler. Le Britannique regarde en arrière et évalue ses adversaires.

16h25 – Bilbao s’isole (14 km)

Dans un match en descente, Bilbao a réussi à s’échapper du groupe de tête. Le Basque est pourchassé par Pidcock et Hirschi mais le coup ne semble pas assez net pour vraiment repartir.

16h23 – L’écart s’est réduit (16 km)

A l’entame du dernier tour, le peloton passe avec 25 secondes de retard sur les douze hommes de tête. Honoré s’insère entre les deux groupes avec 10 secondes de retard sur les évadés.

16h22 – C’est au tour de Matthews de partir (17 km)

Après l’attaque de Cosnefroy, Matthews s’est lancé dans un mouvement et était accompagné de trois coureurs. Van der Poel se laisse guider par le peloton qui fait la jonction.

16h21 – Cosnefroy attaque à son tour (18 km)

Au milieu du Cauberg, Cosnefroy se teste et place une banderille. Van der Poel répond en second lieu et le Français coupe son effort pour ne pas faire revenir le champion du monde.

16h20 – Attaques Hirschi (19 km)

Au pied du Cauberg, Hirschi anticipe et attaque franchement pour secouer l’échappée. Honoré craque immédiatement, contrairement à Pacher et aux Français qui font très bonne impression.

16h18 – Les douze hommes de tête (20 km)

Voici les identités des 20 coureurs présents en tête et qui auraient pu prendre une option pour la victoire dans cette 58ème édition de l’Amstel Gold Race : Pidcock, Benoot, Hirschi, Honoré, Vauquelin, Pacher, Vansevenant, Madouas, Mollema, Adriatic Mer, Bilbao et Lapeira.

16h11 – Le peloton piégé ? (23km)

A 23 km de l’arrivée, un jeu de manivelles vient de commencer entre les douze coureurs partis à l’aventure dans le Keutenberg et le peloton. L’écart est déjà de 50 secondes et ce sont Jayco-AlUla, Israel-Premier Tech et Alpecin-Deceuninck qui peinent à tenter de rattraper leur retard.

16h08 – Onze coureurs en tête (27 km)

Après l’ascension très rapide de Keutenberg, un groupe de onze s’est formé en tête de la course avec parmi eux les outsiders Pidcock, Benoot et les Français Lapeira, Vauquelin, Madouas et Pacher. Le peloton est à une trentaine de secondes de retard.

16h06 – Benoot a mal (29 km)

Depuis le pied de Keutenberg, Benoot prend les choses en main et pousse sur la gauche de la route. Seuls Pidcock, Hirschi et Vansevenant tiennent le coup. Le groupe de tête explose et le peloton est estimé à 40 secondes.

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