Entretien François Truffaut pensait que « les films sont plus harmonieux que la vie » (dans « La Nuit américaine »). Le grand cinéaste décédé en octobre 1984 parle ici de Buñuel, de Spielberg et du cinéma américain, de ses actrices, de la nuit et du mystère dans son œuvre, de la littérature… L’entretien érudit et sensible d’un cinéphile. Archive.
Propos recueillis par Jean-François Josselin et Jean-Paul Enthoven
Publié le 14 avril 2024 à 16h30
Abonné
L’abonnement vous permet de proposer les articles à vos proches. Et pas seulement : vous pouvez les consulter et les commenter.
Partager
Facebook Twitter E-mail Copier le lien
Envoyer
Quelques jours après la mort de Buñuel, le 10 août, sortait sur les écrans le nouveau film de François Truffaut, « Vivement Dimanche », une comédie policière avec Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant. Vif, drôle, léger, « Vivement Dimanche » résume distraitement ses films, ses admirations, ses sentiments. Jean-Paul Enthoven et Jean-François Josselin ont interrogé François Truffaut pour qu’il leur dise la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
Après le mélodrame, après les fables sur l’enfance, après le cycle de vos autobiographies filmées, vous revenez aux thèmes classiques du thriller…
François Truffaut Disons qu’avec ce dernier film je retrouve les thèmes du thriller conjugal, un thriller sans gangsters, où la police n’apparaît qu’en arrière-plan et dont l’intrigue est portée, du début à la fin, par l’imaginaire d’une femme. Rien à voir, ou presque, avec le genre du « N…
Tu veux En savoir plus de cet article ?
L’abonnement vous permet de consulter tous les articles. Et pas seulement : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.
Exclus : 1€
pendant 3 mois
Sur le sujet Dans nos archives