Décryptage La hausse des prix marque une pause mais le nombre de transactions diminue. Sur ce marché, les primo-accédants ne trouvent pas leur bonheur et les locataires font face à une pénurie.
Par Françoise Surcouf
Publié le 2 mai 2024 à 13h02
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Immobilier en Bretagne : prix, conseils, tendances dans le Morbihan, les Côtes-d’Armor et le Finistère
La belle épopée des prix de Saint-Briac à Roz-sur-Couesnon marque le pas. Christophe Martin, directeur de Côte d’Emeraude Sotheby’s International Realty, constate : « Nous constatons un ralentissement du nombre de transactions, même si la demande reste forte. Ceux qui ont besoin de vendre sont coincés sur le marché, mais ceux qui peuvent attendre ne lâchent pas prise, donc rien ne bouge. » Une explication ? Comme partout, c’est la baisse des volumes qui est significative : – 10 % sur les appartements anciens, – 20 % sur les appartements neufs, – 16 % sur les maisons anciennes. Une tendance qui risque de s’accentuer encore dans les mois à venir et qui pèse déjà sur les prix.
En cause, bien sûr, la hausse des taux et la difficulté d’accès au crédit, qui pénalisent fortement les primo-accédants et les petits budgets, mais aussi la rareté de l’immobilier dans la région malouine. Sur le littoral, il existe encore un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. « Il s’agit majoritairement de personnes qui acquièrent une résidence secondaire : indépendants, chefs d’entreprise, salariés hautement qualifiés… Nous n’avons pas…
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