routes fermées dans cette région

Deux facteurs

Les problématiques du printemps rencontrent celles de l’hiver en Abitibi en ce début de fin de semaine. La fonte des neiges alimente les cours d’eau qui veulent déborder de leur lit comme à chaque printemps. Les fortes pluies de ces derniers jours ont aggravé la situation. Alors que les Laurentides et Lanaudière ont reçu entre 30 et 40 mm de pluie depuis jeudi, et au nord de Québec, l’accumulation a atteint 45 mm par endroits, l’Abitibi a été encore plus gâtée. Entre 40 et 50 mm de pluie sont tombés autour de Rouyn-Noranda depuis jeudi.

Déjà les inondations

La rivière Kinojevis est sortie de son lit à plusieurs endroits de la région. Le ministère de l’Environnement estime que le niveau de la rivière devrait monter quelque peu, avant d’entamer une baisse progressive à partir de dimanche. Le débordement a déjà posé quelques problèmes.

Routes fermées

Plusieurs tronçons de route sont fermés en Abitibi, notamment autour du parc national d’Aiguebelle. La route 101 à Nédélec, la route 391 entre Rémigny et Angliers, la route 388 entre Duparquet et la frontière ontarienne, la route principale entre Authier-Nord et la route 109, ainsi que la route 397 entre Despinassy et la route 113 sont toutes fermées pour le moment.

10 cm de neige

Et en ce début de week-end, de la nouvelle neige va compliquer les déplacements. On s’attend entre 5 et 10 cm de neige par endroits, notamment dans un corridor allant de Val-d’Or à Matagami. Samedi matin, la chaussée était déjà enneigée à plusieurs endroits. La visibilité pourrait également être un problème. La neige devrait tomber jusqu’à samedi après-midi.

Sous surveillance

Nous surveillons d’autres rivières qui menacent de provoquer des inondations mineures au Québec. La rivière du Nord a déjà causé des inondations moyennes dans la région de St-Jérôme. Le débit devrait diminuer progressivement d’ici dimanche. La situation est similaire pour la rivière Ouareau, à la tête des chutes Dorwin. La rivière Noire, à Sainte-Émilie-de-l’Énergie, a également provoqué une crue similaire.

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue

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