des enfants de jihadistes toulousains s’expriment dans un reportage de France 2

des enfants de jihadistes toulousains s’expriment dans un reportage de France 2
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l’essentiel
France 3 a donné la parole aux enfants de jihadistes partis en Syrie. Parmi eux, Adem Clain, fils du terroriste Fabien Clain qui a revendiqué l’attentat du Bataclan le 13 novembre 2015 à Paris. Il nie être un terroriste et se dit une victime, issue du centre de déradicalisation kurde où il vit.

Après avoir quitté la France, ils ont eu l’impression de vacances, traversant l’Italie et la Grèce, mais dès leur arrivée en Syrie, tout change pour ces enfants de jihadistes, rapporte un reportage de France 2 inclus dans un article de nos confrères de France 3, qui donne la parole à ces jeunes, qui se disent « victimes » de leurs parents. Ils découvrent la guerre et l’horreur des exécutions tout en découvrant le vrai visage de leurs pères.

« Je me souviens qu’à ce moment-là, mon père était content », raconte Adem Clain à propos de la préparation de l’attaque du Bataclan à laquelle a participé son père. Il se défend de toute idéologie extrémiste et adresse, à travers ce rapport, un message à la France. « J’espère que les Français savent que je n’ai rien à voir avec ça. Je suis une victime. Je n’ai jamais combattu, je n’ai jamais touché une arme. Qu’est-ce que je fais, j’ai vraiment quelque chose à voir avec tout ça ? », dit-il.

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Il se trouve actuellement au centre de déradicalisation d’Orkesh, au Kurdistan syrien, aux côtés d’autres enfants de jihadistes, comme Hamza qui est apparu, Kalachnikov à la main dans une vidéo de propagande, à à peine 12 ans, un traumatisme pour le jeune homme. Hamza, tout comme Adem, rêve de quitter ce centre et un jour, qui sait, partir en France. « J’aimerais que la France me ramène. Nous ne sommes que quatre enfants. Quatre enfants qui veulent retourner dans leur pays, revoir leur famille, vivre en liberté et vivre une vraie vie », argumente Adem Clain.

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Mais pour l’instant, la France refuse de le faire, même si ce refus de rapatriement lui a valu une condamnation de la Cour européenne des droits de l’homme.

 
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