(Investir au Cameroun) – Dans un communiqué signé le 11 avril, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a annoncé la baisse des prix du riz au Cameroun. La mesure, qui doit entrer en vigueur ce vendredi 12 avril, a permis de réduire entre 70 et 90 FCFA le kilo le prix d’achat d’un sac de 50 kg de riz brisé indien de 25% et 5% dans les villes de Yaoundé et Douala, indique la même chose du gouvernement. Concernant le riz brisé 25%, le sac passe à 22 250 FCFA à Douala, soit 445 FCFA/kg, et à 23 000 FCFA à Yaoundé, soit 460 FCFA/kg, selon les nouveaux tarifs. Quant au riz brisé 5%, le sac de 50 kg est désormais vendu à 23 500 FCFA (soit 470 FCFA/kg) dans la métropole économique et à 24 000 FCFA (soit 480 FCFA/kg) dans la capitale.
Mais la baisse ne concerne pas uniquement le riz indien vendu sur le marché local. Le gouvernement a également réduit le prix du sac de 50 kg de brisures de riz pakistanais dans lesdites villes entre 20 et 50 FCFA/kg. Ainsi, les sacs à 25% et 5% de bris coûtent désormais respectivement respectivement 24 250 FCFA (soit 485 FCFA/kg) et 26 000 FCFA (soit 520 FCFA/kg) dans la métropole économique, contre respectivement 25 000 FCFA (soit 500 FCFA/kg) et 26 500 FCFA (soit 530 FCFA/kg) dans la capitale.
Dans le même ordre d’idées, le prix du sac de 50 kg de brisures de riz thaïlandais est également en baisse, entre 15 et 50 FCFA/kg dans les deux grandes métropoles du pays. Selon la nouvelle tarification, les sacs à 25% et 5% de brisure sont désormais vendus à 24 500 FCFA (soit 490 FCFA/kg) et 26 250 FCFA (soit 525 FCFA/kg) à Douala. A Yaoundé, les prix sont respectivement de 25 000 FCFA (soit 500 FCFA/kg) et 26 750 FCFA (soit 535 FCFA/kg) le sac.
Luc Magloire Mbarga Atangana affirme que «la même baisse de prix s’applique, en proportion, à toutes les autres villes du pays, en tenant compte de l’impact du coût du transport. Le membre du gouvernement indique avoir donné «des instructions précises» aux équipes en charge du contrôle de leur département ministériel «pour l’application stricte et efficace de ces nouveaux tarifs sur le terrain, au bénéfice des consommateurs« .
Cette baisse des prix, obtenue après «des échanges intenses» avec les opérateurs du secteur, selon le membre du gouvernement, intervient après l’arrivée sur le marché des premières cargaisons résultant du quota spécial de 190 000 tonnes de riz négocié avec le gouvernement indien. L’Inde, qui a suspendu ses exportations de riz non basmati et de brisures de riz blanc depuis juillet 2023 pour privilégier son marché national et éviter un risque de pénurie ou d’inflation alimentaire, a exceptionnellement, en octobre dernier, accordé un quota d’importation à sept pays (Cameroun, Guinée, Côte d’Ivoire, Seychelles, Philippines, Népal et Malaisie) pour une cargaison totale de plus d’un million de tonnes, dont 190 000 pour le Cameroun. Afin de garantir la disponibilité et l’accessibilité de ce produit de base pour les populations, et surtout contrôler le prix de ce produit sur le marché local en ces temps d’inflation, le gouvernement a autorisé les importations, en franchise de droits. dédouanement, de ces 190 000 tonnes de riz indien. L’objectif, selon les autorités, est de constituer un stock de sécurité afin de couvrir les besoins du marché national, et d’éviter toute pénurie ou rupture de l’approvisionnement de cette céréale dans le pays.
Patricia Ngo Ngouem
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