L’Anses propose que les labels prennent en compte le bien-être réel des animaux

L’Anses propose que les labels prennent en compte le bien-être réel des animaux
Descriptive text here

L’organisme propose une classification en cinq niveaux allant du meilleur (A) au plus bas (E), ce dernier niveau correspondant au strict respect de la législation en vigueur en matière de vie du bétail, de transport et d’abattage.

Un élevage de poulets a peut-être des perchoirs, mais les utilise-t-il vraiment s’ils ne sont pas adaptés ? La température, la ventilation et les niveaux de poussière peuvent être contrôlés, mais les animaux éternuent-ils ? Pour informer les consommateurs sur le bien-être des animaux utilisés pour produire leur viande, leurs produits laitiers et leurs œufs, l’Anses suggère de s’intéresser non seulement à leurs conditions d’élevage sur papier, mais aussi d’étudier les bêtes elles-mêmes, selon un rapport publié jeudi. , Le 2 mai.

Aucune législation européenne n’encadre actuellement « les allégations ou l’étiquetage en matière de bien-être animal », explique l’Anses dans son avis. Certaines règles encadrent simplement les sur les modes de production comme « l’agriculture biologique » ou le mode d’élevage des poules pondeuses (« en cage », « en plein air », etc.).

Il existe différents étiquetages au niveau national et/ou pour des filières particulières, comme le poulet de chair en , « sans que leurs spécifications soient comparables et parfois vérifiables, générant confusion et doutes chez les consommateurs », estime l’Anses.

Considérez huit facteurs de risque

L’organisation a donc pris sur elle en 2021 de recommander des lignes directrices dans le but d’une éventuelle harmonisation au niveau européen. L’Anses recommande que l’évaluation porte en priorité sur « l’état de bien-être de l’animal » avec des indicateurs enregistrés directement sur l’animal.

Elle suggère de prendre en compte huit facteurs de risque : les caractéristiques génétiques, les techniques d’élevage, les pratiques d’élevage, l’hébergement, l’alimentation, les mesures prises pour assurer la bonne santé des animaux, la limitation du recours aux pratiques stressantes ou douloureuses et à la reproduction.

La nourriture, par exemple, doit être facilement accessible et adaptée à l’espèce et à l’âge de l’animal, mais doit également satisfaire ses besoins comportementaux comme fouir pour les porcs ou picorer/gratter pour les volailles.

L’organisme recommande de prendre en compte toutes les étapes de la vie – élevage, transport et abattage – ainsi que l’élevage spécialisé dans l’amélioration des caractéristiques génétiques et de la reproduction.

« On ne peut pas dire qu’une production respecte le bien-être animal si on ne sait rien des conditions de vie de la génération précédente », souligne Julie Chiron, coordinatrice expertise à l’Anses.

Les plus lus

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV c’est ce dont bénéficieront les pays africains
NEXT Parcours, profil, coups de coeur… Tout savoir sur la 9e étape