100 000 km² de nouveaux permis d’exploration pétrolière aux enchères offshore à Terre-Neuve

100 000 km² de nouveaux permis d’exploration pétrolière aux enchères offshore à Terre-Neuve
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L’Office Canada–Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers vient de vendre aux enchères plus de 100 000 km2 de permis d’exploration pétrolière au large des côtes de la province. Plusieurs d’entre eux empiètent sur le « refuge marin » le plus important de l’est du Canada, créé pour protéger la biodiversité marine.

Selon les publiées lundi, 41 zones seront mises aux enchères d’ici novembre, dont 32 ont déjà été mises aux enchères dans le passé ou ont déjà été contrôlées par des entreprises avant d’être remises à l’organisme qui gère leur attribution.

Pour mettre la main sur des permis d’exploration, le « seul critère » sera le montant que la société soumissionnaire s’engage à investir dans les travaux d’exploration au cours des prochaines années. Le montant minimum est de 10 millions de dollars par zone mise aux enchères.

Avec ce nouveau geste en faveur de la découverte de gisements pétroliers en milieu marin, l’Office espère relancer le développement de projets d’exploration après avoir essuyé des revers en 2023.

Un appel d’offres pour 47 permis d’exploration pétrolière et gazière en milieu marin, au large de Terre-Neuve-et-Labrador, est en effet resté sans réponse. L’organisme qui gère l’octroi des permis auprès du gouvernement fédéral a récemment annoncé que les permis couvrant quelque 120 000 km2dont certaines auraient empiété sur le plus important « refuge marin » de l’Est canadien, appelé « Northeast Newfoundland Slope Closure », n’avaient pas suscité d’intérêt.

De plus, la compagnie pétrolière BP n’a pas réussi à trouver de pétrole lors de forages autorisés dans ce « refuge » installé en 2019. ExxonMobil a également échoué dans un forage situé à 300 kilomètres des côtes, tandis qu’Equinor a mis entre parenthèses son mégaprojet minier de Bay du Nord.

Terre-Neuve-et-Labrador espère doubler sa production pétrolière après 2030. Celle-ci atteindrait alors 650 000 barils par jour, soit un potentiel de plus de 237 millions de barils par an. Dans ce contexte, l’Office Canada–Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers a déjà prévu au moins trois autres appels d’offres d’ici 2029. En soutien aux objectifs de la province, le gouvernement Trudeau souhaite « faire du Canada le producteur de pétrole et de gaz le plus propre au monde ». .

Malgré les appels répétés des scientifiques à réduire notre dépendance aux énergies fossiles qui alimentent la crise climatique, la demande mondiale d’or noir ne diminue pas, bien au contraire. Selon les données de l’Agence internationale de l’énergie, elle dépasse actuellement les 102 millions de barils consommés quotidiennement. Et la demande devrait augmenter cette année et en 2025.

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