The Grey, la série événement sud-coréenne ? – .

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Le réalisateur de Train to Busan, Yeon Sang-ho, adapte le manga japonais culte Parasite pour le petit écran. Bien qu’un peu judicieuse, cette transposition ne manque pas d’intérêt.

Des hommes et des monstres, ça marche toujours. ©Netflix

Des hommes et des monstres, ça marche toujours. ©Netflix

Publié le 12/04/2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Quand le cinéaste coréen qui a réalisé Train pour Pusan – l’un des meilleurs films de zombies de ces dernières années – se lance dans l’adaptation du manga japonais culte Parasite, nous sommes évidemment curieux. C’est la plateforme Netflix qui héberge donc ces jours-ci Parasyte : Le Grisune série dont la première saison conclut les débats en six épisodes.

Aux commandes : Yeon Sang-ho, directeur de Train pour Pusancertes, mais aussi Psychokinèse, Péninsule ou la série Enfer. Le réalisateur adapte librement l’œuvre du mangaka Hitoshi Iwaaki, laissant de côté la dimension philosophique du matériau original pour mieux se concentrer sur le destin des personnages et les effets spéciaux. Et il y a beaucoup de travail pour raconter cette histoire dans laquelle des parasites venus de l’espace s’emparent de leurs hôtes humains – les tuant au passage – et les transforment en créatures capables de prendre n’importe quelle forme.

Sur le papier nous n’en sommes pas loin L’invasion des profanateurs de Jack Finney, un roman adapté à de nombreuses reprises au cinéma, et La chose par John Carpenter. En fait, on pourrait aussi ajouter une pointe d’horreur corporelle à la David Cronenberg… On pourrait certainement faire pire comme références.

Mais que les aficionados du cinéma gore basé sur des effets spéciaux pratiques tempèrent leurs ardeurs, Parasyte opte pour la voie du tout numérique, la moins chère. Si les transformations et autres « mouvements de chair » que l’on voit à l’écran (et ils sont nombreux) ont le mérite d’être originaux, leur exécution manque de magie. Tout est trop propre, trop clinique… Comme dans un jeu vidéo. Dommage. Mais malgré ce traitement visuel épuré et édulcoré, Parasyte ne manque pas d’intérêt. On croise tout de même une galerie de personnages bien ficelés qui portent le message du programme : remettre en question notre vision anthropocentrique du monde. Tout un programme.

>Parasyte : Le Grisregarder sur Netflix.

 
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