« le lendemain, le fauteuil brûlait encore »

Le feu les a surpris en fin d’après-midi, « vers 17 ou 18 heures », le mardi 9 avril 2024. A cette époque, le couple de propriétaires de cette belle maison en pierre située au lieu-dit Les Azès, à Dampierre (Val de Drôme), dans le Calvados, est chez lui.

Je regardais la télévision, puis j’ai entendu quelqu’un crier à la porte. Je sors, et là il me crie : « Il y a du feu, il y a du feu ! C’est seulement là, en me retournant, que je commence à apercevoir de la fumée s’échapper des ardoises du toit, et je comprends qu’il y a du feu au plafond.

Il quitte rapidement la maison avec sa femme, et après avoir prévenu les pompiers, il tente également de réduire l’impact des flammes avec son tuyau d’arrosage. « Mais l’eau atteignait à peine le niveau du toit et il y avait rafales de vent énorme. »

Ce qui va permettre aux flammes de s’étendre encore davantage, sans compter que la majorité des incendies prennent en réalité leur origine « à l’arrière », c’est à dire d’un autre côté du bâtiment.

29 pompiers pour maîtriser l’incendie

Enfin, un dispositif de secours très important, composé de plusieurs machines – dont un camion-citerne et un camion équipé d’une échelle – et 29 pompiers en provenance des centres de Torigni, Vire, Caen, Saint-Lô, San-Marin-des-Besaces et Balleroy, arrive sur place.

A l’aide de deux lances à incendie et d’une échelle, ils ont réussi à maîtriser les flammes, mais les dégâts étaient déjà visibles. considérabletant au niveau du bâtiment que des équipements.

« Le lendemain, une de nos chaises brûlait encore et fumait. Il fallait que je finisse de l’éteindre», raconte le propriétaire, heureusement indemne, comme son épouse, en désignant l’amas d’objets calcinés devant la maison.

Les propriétaires ont déménagé après un incendie

Vient maintenant le moment d’évaluer dommage“surtout centralisé sur la toiture et la charpente, sur le dessus de la maison”, pour le couple.

C’est notre résidence secondaire, que nous possédons depuis plus de 30 ans. Sinon, nous vivons à Paris, mais nous venons très souvent en Normandie, toutes les deux ou trois semaines environ. Désormais, cela sera sûrement moins fréquent, le temps que les travaux démarrent.

Ils ont dû être contraints de déménager en prenant une chambre dans un hôtel voisin, à Villers-Bocage, depuis le sinistre. Dont ils ont pour le moment “aucune idée” de l’origine.

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