L’inflation persiste aux Etats-Unis mais le CAC 40 parvient à limiter les dégâts

L’inflation persiste aux Etats-Unis mais le CAC 40 parvient à limiter les dégâts
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(BFM Bourse) – L’indice des prix à la consommation de mars a surpris les prévisionnistes économiques. Mais après avoir d’abord stagné, l’indice parisien a inversé la tendance pour finir par un très léger repli.

Toute une séance pour le CAC 40. L’indice parisien était nettement en hausse avant la publication de l’inflation américaine, puis il a perdu jusqu’à 0,9% avant de finalement trouver un second souffle pour enfin limiter ses pertes.

En fin d’année, le CAC 40 a terminé en légère baisse de 0,05% à 8 045,38 points, préservant ainsi les 8 000 points.

Le marché a dû accepter des chiffres d’inflation aux Etats-Unis qui ont donc été plus élevés que ce que prévoyaient les économistes. L’inflation hors énergie et prix alimentaires s’est élevée à 3,8% sur un an en mars, contre un consensus de 3,7%.

De quoi inciter les membres de la Réserve fédérale américaine (Fed) à ne pas se précipiter pour baisser les taux directeurs.

De plus, les investisseurs ne tablent que sur deux baisses de taux de 25 points de base (0,25 point de pourcentage) pour l’année en cours, avec une probabilité de plus de 75 %.

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Kaufman & Broad, solide comme la pierre

«En un mot, la publication est décourageante pour la Fed et les perspectives de baisse (des taux) en juin. L’inflation semble persistante », résume Bank of America.

En raison de ces attentes de baisses de taux plus faibles aux États-Unis, les rendements obligataires ont augmenté de manière significative. Et l’euro recule de 1,05% face au dollar, à 1,0743 dollar.

Le marché tournera son attention vers la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) qui aura lieu jeudi.

«Le chemin vers la première baisse des taux de la BCE semblait bien tracé vers le mois de juin. Mais la mauvaise “surprise” des chiffres de l’inflation aux Etats-Unis pourrait nécessiter une communication adaptée de la BCE”, estime Alexandre Baradez, responsable de l’analyse des marchés chez IG France.

Côté valeur, Edenred a souffert en perdant 4,2%, pénalisé par la mise en place par Jefferies d’une couverture de « sous-performance » qui équivaut à une vente à la banque.

Le promoteur immobilier Kaufman & Broad gagne 6,3% après avoir fait état d’une hausse de 10% de ses volumes de réservations au premier trimestre, malgré un marché atone.

Sur les autres marchés, le pétrole recule un peu. Le contrat Brent de la mer du Nord de juin a perdu 0,4% à 89,04 dollars le baril, tandis que le contrat de mai pour le WTI coté à New York a perdu 0,4% à 84,86 dollars le baril.

Julien Marion – ©2024 BFM Bourse

 
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