Nicole Belloubet demande de faire la « lumière » sur l’adolescente décédée dans un lycée de Reims

Nicole Belloubet demande de faire la « lumière » sur l’adolescente décédée dans un lycée de Reims
Nicole Belloubet demande de faire la « lumière » sur l’adolescente décédée dans un lycée de Reims

La ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet a réclamé, mercredi 10 avril, ” la lumière “ sur la mort d’un adolescent de 15 ans, retrouvé mort la veille dans son lycée privé de Reims (Marne) dans des circonstances encore floues.

Absence de cachet sur son corps et dans sa chambre

Ce jeune garçon est «mort dans les toilettes de l’internat» du lycée Saint-Jean-Baptiste-de La-Salle, a indiqué dans un communiqué le procureur de Reims, François Schneider, précisant que“pas de traces suspectes” n’a pas été retrouvé sur son corps.

L’élève, absent à l’heure du repas, a fait un « inconfort dans les toilettes »réitéré auAFP Didier Tilly, le directeur du groupe scolaire dont fait partie le lycée. L’homme a ajouté qu’aucune pilule n’avait été découverte dans sa chambre. Trouvé dans le coma, il est décédé à 20h15, selon une Source policière.

Un « passionné d’audiovisuel »

Bénévole depuis la rentrée de septembre au sein Radio Jeunesse Reimsune radio associative basée au lycée mais indépendante de l’établissement, le jeune de 15 ans « Je suis venu chez nous pour prendre un peu de liberté »selon James Jouffroy, chef de gare. « Il était dans un cocon ici. »

« Passionné d’audiovisuel »il a trouvé à la radio « une manière de se libérer de sa timidité, de sa réserve »ajoute le responsable associatif, qui le voyait toujours sourire dans les couloirs du lycée, «toujours avec des amis, garçons et filles».

Rejoint par leAFPla direction de la fondation La Salle, qui gère des établissements catholiques dans toute la France, a déclaré “consterné” par cette mort.

Une autopsie et une conférence de presse prévues jeudi

Une enquête sur les causes du décès a été confiée à la police de Reims, a indiqué le procureur. Une autopsie et une conférence de presse du procureur sont prévues jeudi.

Devant l’établissement, resté ouvert mercredi, un bouquet de roses blanches a été déposé. Une cellule psychologique a été mise en place en accord avec le diocèse.

Franck Leroy, président de la région Grand Est, a partagé son “émotion” devant un « un drame bouleversant ». Le directeur de cabinet du recteur de l’académie de Reims « s’est rendu à l’établissement pour apporter un accompagnement ».

 
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