Les choses empirent avec une baisse des taux de la Fed en juin, l’inflation américaine ne s’améliore toujours pas et le Cac 40 glisse sous les 8 000 points

Les choses empirent avec une baisse des taux de la Fed en juin, l’inflation américaine ne s’améliore toujours pas et le Cac 40 glisse sous les 8 000 points
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La même histoire se répète depuis le début de l’année : l’inflation a été plus élevée que prévu aux Etats-Unis le mois dernier. Les investisseurs, déjà très inquiets de l’évolution des prix après les mauvaises surprises de janvier et février, ne croient plus que la Fed pourra voter en faveur d’une baisse de ses taux en juin. L’indice des prix à la consommation s’est stabilisé à 0,4% en mars, tant dans sa version globale que sous sa version sous-jacente, alors que le consensus Bloomberg tablait sur une hausse de 0,3%. Sur une base annuelle, l’inflation globale s’est accélérée pour atteindre 3,5 % et, hors produits alimentaires et énergie, elle est restée à 3,8 %. C’est un dixième de plus que prévu par le consensus.

Vers 15 heures, le Cac 40 perdait 0,66% à 7.996 points, alors qu’il frôlait les 8.100 points juste avant la publication du ministère du Travail américain. Les contrats à terme sur indices de Wall Street, qui étaient jusqu’ici en légère croissance, reculent désormais de 1% à 1,3%.

La réaction a été immédiate et violente non seulement sur le marché boursier mais aussi sur le marché obligataire, puisque le rendement des obligations américaines à dix ans s’est envolé de 13 points de base, à plus de 4,5% pour la première fois depuis novembre. Les attentes d’une baisse des taux de la Fed en juin ont diminué. Celui-ci est désormais estimé à 23%, selon l’outil FedWatch du groupe CME, contre 54% dans la matinée.

Parallèlement à la hausse de la création d’emplois, la troisième hausse mensuelle consécutive de 0,4 % de l’IPC sous-jacent a pratiquement anéanti les espoirs d’une baisse des taux de la Fed en juin. », résume Capital Economics dans une note. Même si le pivot de la Fed est toujours sur la table pour 2024, les données récentes ont considérablement compliqué la tâche consistant à trouver le bon moment pour assouplir la situation, ce qui éviterait d’entraver la croissance et de déclarer prématurément la victoire contre l’inflation, estime de son côté Eswar Prasad, professeur d’économie à Cornell. Université.

Les minutes de la Fed sous surveillance

Le marché surveillera la publication, dans la soirée, du procès-verbal de la dernière réunion du comité de politique monétaire. Le dot plot, reflétant les projections d’évolution des taux d’intérêt de chaque membre de la Fed, a montré qu’une réduction totale de 75 points de base était attendue en 2024. Depuis lors, nombreux sont ceux qui ont mis en garde le marché contre un optimisme excessif et certains ont même relevé le possibilité qu’il n’y ait aucune réduction. Raphael Bostic, chef du bureau régional d’Atlanta, a réitéré hier soir sa préférence pour une réduction unique cette année, et seulement au quatrième trimestre.

Les derniers chiffres de l’inflation ne devraient certainement pas l’inciter à maintenir, voire à durcir, son biais belliciste.

Du côté des valeurs, Edenred perd 3,9% tandis que Jefferies commence à suivre une “sous-performance”, l’analyste expliquant dans une note que le prestataire de services de paiement est confronté à plusieurs vents contraires majeurs dont une concurrence féroce sur sa principale activité de titres-restaurant.

 
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