Sous la pression du président Biden qui menaçait de couper le « robinet aux armes », en quelques jours, tout s’est accéléré.
Ève Boccara, Rédacteur en chef du site français i24NEWS | @eveboccara
Daniel Hagari, pour la première fois, dans une micro-phrase perdue au cœur d’un discours militaire quasi quotidien, a reconnu que la situation avait changé. Netanyahou lui a sans doute accordé le privilège d’une annonce qui, une fois confirmée, devrait provoquer l’ire des plus fervents partisans de la guerre.
Les Israéliens se préparent enfin à accepter la demande du Hamas de retirer toutes leurs forces de Gaza, à condition sine qua non à la libération des otages. Sous la pression du président Biden qui menaçait de couper le « robinet des armes » si un accord n’était pas trouvé au plus vite, tout s’est accéléré en quelques jours.
Le discours de Netanyahu traite de la vérité sans la déformer. Il faudrait que Tsahal se rende à Rafah… A quelle date et sous quelle forme, telle est la question. L’offensive majeure pourrait se transformer en incursions ponctuelles si elle est convenue, mais aussi être reportée de plusieurs mois. Un changement de tactique pour le retour des otages est devenu, sous la pression et au bout de six mois, la priorité absolue.
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