Supermarché, SDF, proches… ce que pourrait annoncer le gouvernement sur les titres restaurant

Supermarché, SDF, proches… ce que pourrait annoncer le gouvernement sur les titres restaurant
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La ministre déléguée chargée de la Consommation, Olivia Grégoire, recevra mercredi 10 avril les organisations syndicales du secteur puis, la semaine suivante, jeudi 18, la Commission nationale des titres-repas (CNTR), l’organisme paritaire qui supervise ce moyen. moyen de paiement utilisé par 5,4 millions de salariés en France. Et le gouvernement devrait immédiatement faire ses annonces.

Parmi les points qui seront abordés : l’utilisation des titres-restaurant pour faire les courses alimentaires, prolongé en urgence d’un an en fin d’année dernière, la question des dons aux sans-abri avec la fin prévue du journal ou encore l’utilisation des repas Les bons des proches sont détaillés à Bercy.

Fini le fait maison, fini les repas pris sur le lieu de travail

Selon une enquête Viavoice commandée par le CNTR en mars, les salariés dépensent essentiellement leurs titres-restaurant dans les grandes surfaces (36 %) puis dans les restaurants (34 %) et dans les magasins alimentaires (24 %).

Autre enseignement : depuis 2019, les trois quarts des travailleurs (75 %) ont constaté des changements dans leurs habitudes alimentaires avec davantage de plats faits maison et davantage de repas pris sur leur lieu de travail.

Dans ce contexte, la quasi-totalité des salariés souhaitent l’extension de l’autorisation d’acheter des produits alimentaires, directement consommables ou non, dans les grandes surfaces (96% des salariés y sont favorables).

Le titre restaurant a été créé en 1967

« Cela montre que de grands développements sont en cours. La question est de savoir comment adapter et moderniser le titre-restaurant, qui date de 1967. »précise-t-on à Bercy, en ajoutant que “rien n’est décidé”.

La CNTR, qui implique tous les acteurs du système (employeurs, salariés, commerçants, émetteurs), propose comme solution un double plafond : 25 euros par jour pour les restaurants et boulangeries et un peu moins pour les grandes surfaces.

Le CNTR “a toujours été contre la mesure d’élargissement des produits éligibles” parce que « abuser du titre restaurant en le transformant en « Vérification du caddie » C’est risquer qu’à long terme les exonérations de cotisations sociales et fiscales soient remises en cause.»estime son président Patrick Bouderbala dans une déclaration adressée auAFP.

L’idée d’un double plafond pour les supermarchés et les restaurants

Revenant sur cette mesure dérogatoire qui apparaît « difficile », “la mise en place d’un double plafond, l’un pour les restaurants, l’autre pour les supermarchés (Grandes et moyennes surfaces) serait pertinent »poursuit-il en rappelant que ce double plafond a été instauré pendant la crise sanitaire.

« Notre objectif est de rendre les choses aussi simples que possible pour les utilisateurs »selon les services du ministre qui sont en train d’évaluer juridiquement cette proposition.

Le dispositif d’extension de l’usage des titres-restaurant, mis en place en 2022 au grand désarroi des restaurateurs, permet à ses titulaires d’acheter des produits non directement consommables (farine, pâtes, riz, viande…).

Prolongé jusqu’en 2024 dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat, le gouvernement avait évoqué son intention de le pérenniser.

Parallèlement, la dématérialisation totale des titres-restaurant est prévue pour mars 2026. Le gouvernement compte là-dessus pour réduire mécaniquement les commissions facturées aux restaurateurs.

Une loi est prévue à l’automne pour promulguer cette réforme.

 
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