« Jamespot couvre les principales fonctionnalités de Microsoft 365 »

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Le PDG et co-fondateur de la Digital Workplace française revient sur sa stratégie et sa feuille de route de recherche et développement pour 2024.

JDN. Pouvez-vous nous résumer le positionnement de Jamespot ?

Alain Garnier est PDG et co-fondateur de Jamespot. © Jamespot

Alain Garnier. Aux côtés des espaces de travail numériques standards, notre vision est celle d’un espace de travail numérique adaptatif et personnalisé basé sur le profil de l’utilisateur. Notre ambition est de devenir un leader européen dans ce domaine. Initialement, le caractère adaptatif se limitait à l’intranet. Nous l’étendons désormais à la bureautique et aux outils métiers. Un manager dans une fonction commerciale par exemple devra mixer les KPI de Salesforce avec des indicateurs de suivi de ses équipes. Le tout accompagné d’un environnement de gestion de réunions. Le contexte sera différent pour un vendeur qui sera concentré sur les opportunités commerciales d’un côté et les informations sur les produits de l’entreprise de l’autre.

Nous résolvons ce problème en augmentant le nombre de connecteurs vers des applications tierces, comme Salesforce. Nous nous adaptons également aux continents Google et Microsoft. Mais aussi aux applications développées en interne.

Quels sont vos principaux cas d’usage ?

Notre objectif est de permettre aux collaborateurs d’accéder à leurs outils professionnels. Avec tout ce que l’on peut attendre d’une digital Workplace : communication, accès aux informations RH, collaboration d’équipe et sociale, visioconférence, etc. Le tout dans un environnement collaboratif enrichi avec la possibilité, par exemple, de mixer les fonctionnalités de Microsoft 365 ou de Google Workplace si nécessaire.

Quels sont vos objectifs financiers ?

Nous enregistrons 5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, avec une croissance de 25% d’une année sur l’autre. Notre ambition est d’atteindre les 10 millions de chiffre d’affaires d’ici début 2026. En termes d’effectif, nous avons dépassé les 50 collaborateurs.

Nous pourrons être amenés à lever des fonds si nécessaire, notamment en vue de consolider le marché ou de réaliser des acquisitions stratégiques pour accélérer notre activité. Notre centre R&D est évidemment basé en France.

Quels profils clients ciblez-vous ?

Nous avons 300 clients (dont Saint Maclou, l’Assurance Maladie et Keolis, ndlr). Nos profils cibles vont des entreprises de taille intermédiaire aux grands comptes en passant par le secteur public. Les organisations de 100 à 200 personnes représentent les clients pour lesquels Jamespot commence à être vraiment pertinent. À l’autre extrémité du spectre, notre plus gros client est le Cnam avec 100 000 utilisateurs qui se connectent chaque jour à notre plateforme.

Quelle est la fonctionnalité Jamespot la plus populaire ?

C’est la combinaison de notre environnement de développement no-code et de notre plateforme collaborative. Notre outil de développement sans code est construit autour d’un système de grille. Elle permet aux équipes métiers de créer leurs propres intranets en fonction du profil de leurs utilisateurs, sans passer par l’informatique.

« Nous avons posé les bases d’un système multi-IA »

Cette fonctionnalité complète notre plateforme collaborative transparente, issue historiquement d’un réseau social d’entreprise et à travers laquelle toutes les informations traitées peuvent être communiquées, transférées et liées dans une chaîne de données complète.

Qu’en est-il de votre stratégie CollabNext ?

CollabNext, qui est un projet doté d’un budget de 13 millions d’euros, nous emmène au-delà d’un wokplace numérique au sens strict. CollabNext aborde le domaine de l’édition documentaire et va jusqu’à la visioconférence. A cela s’ajoute l’email qui s’appuie sur la technologie de notre partenaire Alinto. Mais aussi une volonté de gestion de fichiers qui s’appuie sur la solution issue du rachat de FTopia. Tout cela s’ajoute à notre intranet collaboratif, notre réseau social d’entreprise, notre messagerie d’équipe et nos 40 applications métiers qui vont de la gestion de projet agile à la gestion des connaissances et au développement des affaires. applications sans code avec notre brique Studio. Conclusion, Jamespot couvre les principales fonctionnalités de Microsoft 365. Cependant, nous n’allons pas aussi loin que la BI et le CRM, que Microsoft propose respectivement avec PowerBI et Dynamics. De plus, CollabNext peut s’intégrer avec des outils de collaboration tiers déjà déployés, une autre messagerie ou un autre système de visioconférence notamment.

Qu’en est-il de JamesGPT ?

À cet égard, nous avons mis en place les bases d’un système multi-IA qui s’adapte à celui de nos clients. Nous partons du postulat que les modèles vont tendre vers de plus en plus de personnalisation. Ensuite, nous avons développé JamesGPT. Cette brique prend la forme d’un bot agnostique en matière d’IA, avec lequel il est possible de converser via la messagerie de Jamespot.

À cela s’ajoute une baguette magique que nous avons intégrée à toutes les briques de création de contenu de la plateforme. Il permet d’utiliser l’IA générative pour aider à produire des articles et autres publications. Il vous permet généralement de générer du texte à partir d’une invite.

Quelle est votre feuille de route de recherche et développement ?

Notre feuille de route s’articule autour de ce que j’appelle les boutons magiques liés à l’IA. Par exemple, vous recevrez un email qui est lié à un projet que vous gérez dans Jamespot, la plateforme pourra alors générer l’action attendue, comme planifier une réunion avec une ou plusieurs personnes en particulier. Autre point de la feuille de route : évoluer vers des éléments plus visuels. Le visuel prend désormais plus de place que le texte. Cela passera par des assistants de génération d’images ou de vidéos. Mais pas seulement. Cela se traduira également par une nouvelle structure graphique et de nouveaux modèles. Sur ce point, nous réfléchissons à la création d’une place de marché de contenus.

Autre élément de la feuille de route, nous continuerons à rendre l’UX toujours plus simple, malgré la complexité sous-jacente qui nous oblige à être multi-cloud et multi-applications. Enfin, nous n’oublions pas la question de la cybersécurité. Nous nous dirigeons vers les certifications ISO 27001 et SecnumCloud pour notre offre SaaS. À terme, notre objectif est de nous positionner comme une offre SaaS de confiance.

Alain Garnier est PDG et co-fondateur de Jamespot. Serial entrepreneur, il a notamment été CTO et co-fondateur du spécialiste du knowledge management Arisem. Il est également l’un des cofondateurs d’Evalimage, spécialisée dans la surveillance Internet. Enfin, il a également été PDG de Captain DPO, éditeur d’une solution logicielle de gestion de la conformité RGPD.

 
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