Depuis la découverte du crâne du petit garçon il y a un peu plus d’une semaine, les enquêteurs doivent désormais déterminer si la mort d’Emile était accidentelle ou non.
Le 8 juillet 2023, le petit Emile, deux ans et demi, disparaît mystérieusement dans le hameau du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Près de neuf mois plus tard, le crâne du petit garçon, ses dents et ses vêtements lui appartenant ont été retrouvés à moins de deux kilomètres du lieu de disparition. Si la piste accidentelle paraît la plus évidente aux enquêteurs, car Stéphane Chevrier, président de la société de chasse Vernet, exprime quelques doutes et donne ses explications au Figaro.
Un quartier très fréquenté
L’homme connaît très bien le terrain et décrit de manière très détaillée la zone où les ossements ont été découverts. « Les pentes sous l’Ubac sont importantes, avec un dénivelé important, et les ravines d’eau s’accumulent au fond et forment ces fameux torrents. On peut aussi qualifier cet endroit de raide et étroit.”il explique.
Mais Stéphane Chevrier assure que le secteur où se cantonnent les recherches des enquêteurs est très fréquenté par les chasseurs, les promeneurs mais aussi les cueilleurs. Lorsqu’on l’interroge sur la possibilité que le corps d’Emile soit resté plusieurs mois dans la nature sans être retrouvé, sa réponse est sans appel. « Cela me surprend beaucoup. Je reste surpris que personne n’ait croisé le corps ou du moins quelques traces pendant tous ces mois, s’il était bien là. »confie-t-il à nos confrères.
Le président de la société de chasse du Vernet n’exclut pas la possibilité accidentelle. « Il y a des creux importants dans la partie haute de la Vallée. On peut imaginer une chute de l’un d’eux, peut-être mortelle, et dire que si l’endroit n’avait pas été fouillé, il aurait pu abriter le corps avant que les eaux ne le déplacent plus tard. »il suppose.
Selon les informations de BFMTV, les recherches des enquêteurs se poursuivront la semaine prochaine. A noter que l’accès au Haut-Vernet reste interdit jusqu’au 15 avril, suite à une décision du maire de Vernet, afin d’éviter que les gens ne s’approchent trop de la zone d’enquête.
