A Douarnenez, pour les chats errants, inflation rime avec abandon… et manque de dons

A Douarnenez, pour les chats errants, inflation rime avec abandon… et manque de dons
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C’est l’une des nombreuses conséquences de l’inflation… A Douarnenez, depuis deux ans, les comptes de l’association Les Amis des Chats Libres sont dans le rouge. En 2023, pour la deuxième année consécutive, la structure qui s’occupe de la stérilisation et de l’adoption des chats errants, a enregistré un déficit. 740 €, pas de quoi fermer la porte. De quoi, tout de même, se poser la question de l’avenir de l’association.

«Nous subissons l’inflation de plein fouet», reconnaît sans détour Marie-Christine Briens, présidente de l’association. L’année dernière, pour faire face à l’augmentation du coût de la vie, les vétérinaires ont augmenté leurs tarifs. Auparavant, grâce à notre statut d’association, nous bénéficiions de certaines réductions… Aujourd’hui, nous n’en bénéficions plus. » Et puis, il y a le prix des croquettes. “Ça a explosé!” confirme Marie-Christine Briens. En 2021, la nourriture pour chat nous coûtait près de 2 400 €… L’année suivante, c’était 3 300 € ! » Parallèlement, l’association Douarneniste, âgée de 17 ans et forte de 120 adhérents, bénéficie de moins en moins d’aides financières : en 2023, la structure a enregistré 6 660 € de dons. Soit près de 2 000 € de moins qu’en 2022. Et il en va de même pour les adhésions, comme le confirme Marie-Christine Briens : « Le montant total de nos cotisations a diminué, constate le Douarneniste. En général, les gens donnent moins. Il faut dire que l’inflation les impacte aussi… C’est compliqué pour tout le monde. »

De plus en plus d’abandons pour de moins en moins de moyens

Autre conséquence de l’inflation : les abandons d’animaux de compagnie. Ces derniers mois, l’association a été contactée à plusieurs reprises par des particuliers qui ne pouvaient plus s’occuper de leur chat. «Les gens nous disent que financièrement, ils n’en peuvent plus», raconte Laurence Jugeau, secrétaire de l’association. Et ils sont de plus en plus nombreux. Cela fait beaucoup de chats à soigner, des chats potentiellement malades, pour lesquels il faut payer des soins… Le problème c’est que si les abandons augmentent, ce n’est pas le cas de nos moyens. »

Le travail effectué depuis toutes ces années porte ses fruits, ce serait dommage que l’association s’éteigne.

Un appel aux dons… et aux subventions

Grâce à l’engagement de ses bénévoles depuis près de 20 ans, l’association Friends of Free Cats a réussi à limiter drastiquement la prolifération des chats errants dans la ville de Penn Sardin. Les points noirs que furent par exemple autrefois la place du Bicentenaire ou le port du Rosmeur sont aujourd’hui surveillés de près. « Le travail mené depuis toutes ces années fonctionne, ce serait dommage que l’association s’éteigne », soupire Marie-Christine Briens, qui fait appel à la générosité des particuliers… et de la mairie : « Depuis plusieurs années, nous n’avons-nous pas plus de subventions de la municipalité. Voilà une aide qui nous serait très utile. Alors si les élus veulent nous aider, n’hésitez pas ! »

Pratique

 
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