des extraterrestres envahissent la Corée du Sud

des extraterrestres envahissent la Corée du Sud
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Des objets mystérieux tombent du ciel une nuit, libérant, une fois au sol, des parasites qui pénètrent dans le cerveau des hommes et en prennent le contrôle, tout en les transformant en consommateurs de chair humaine.

La Corée du Sud est le pays le plus touché par cette invasion extraterrestre, qui reste cependant ignorée des médias, grâce à l’intervention d’une équipe de police spécialisée, la Grise, dirigée par Choi, une femme intègre mais paranoïaque et brutale depuis que son mari a été tué. une victime des extraterrestres. De son côté, Jeong, une simple caissière dans un supermarché, se retrouve elle aussi atteinte de parasites. Mais son intrus ne peut la diriger que quelques minutes par jour. Elle croise la route de Seol, un membre d’un gang venu se réfugier chez sa sœur après une tentative de meurtre ratée…

Ce « Parasyte » vient peut-être du même pays, la Corée du Sud, mais il n’a rien à voir avec le film presque homonyme de 2019 qui a tout raflé, de la Palme d’or à Cannes aux César, en passant par plusieurs Oscars. . Cette série Netflix, en ligne depuis vendredi 5 avril, s’inspire d’un manga écrit et dessiné par Hitoshi Iwaaki de 1988, et disponible en France depuis 2002. Une œuvre qui a déjà inspiré deux films, ainsi qu’un manga animé en 2014, 24 épisodes disponibles sur la plateforme big N.

On doit sa nouvelle version à deux hommes, Ryu Yong-jae et le bien plus connu Yeon Sang-ho, réalisateur de deux films d’horreur ébouriffants, “Last Train to Busan” (2016) et sa suite, “Peninsula” (2020). ). ), un drame de science-fiction à moitié raté, « Jung_E » (2023), ainsi qu’une série fantastique très décoiffante, « Hellbound », dont on attend avec impatience la deuxième saison. Quelques lignes sur un CV bien rempli qui, avant même de visionner la nouvelle série, laisse entrevoir une fiction en profondeur.

Gore et politique

Bingo, même si l’introduction peut prêter à confusion, évoquant, avec ses images haute définition de sites naturels dévastés par les activités humaines, le mythique « Koyaanisqatsi », documentaire de 1982 coproduit par Francis Ford Coppola. Mais on rentre vite dans le vif du sujet, avec les premières victimes de l’attaque extraterrestre plutôt violente (la série est conseillée aux plus de 16 ans).

Une séquence qui permet, à grand renfort d’effets spéciaux, de montrer ce que deviennent les hôtes forcés des aliens : complètement humains au repos, la tête ouverte en deux pour laisser apparaître des tentacules lorsqu’ils se mettent en colère. , une idée de base pas forcément très recherchée mais efficace. Le seul bémol à ce niveau est que lors du premier épisode, ces transformations font plus qu’évoquer les créatures vampiriques de la série américaine “The Strain”, un défaut corrigé dans le deuxième volet.

Outre les méchants « visiteurs », « Parasyte » suit aussi le destin de Jeong et Seol, deux provinciaux sans stature et malmenés par la vie, le premier ayant été maltraité par son père, tandis que le second rejoint un gang où il ne suscite pas d’étincelles. . Des gens ordinaires confrontés à des circonstances extraordinaires, le matériau de prédilection de Yeon Sang-ho, qui en profite aussi pour s’intéresser de plus près à la religion, clairement un sujet qui le concerne comme on l’a déjà vu dans « Hellbound ».

On peut aussi avoir une lecture politique de la série, à une époque où les tensions n’ont jamais été aussi fortes entre les deux Corées. Après tout, on parle ici d’infiltrations secrètes et de gens victimes d’un véritable lavage de cerveau, qui n’ont rien qui les distingue des citoyens normaux, bref, l’équivalent d’espions à la solde de Kim Jong-un… Mais, même si on Restons au premier niveau, “Parasyte : The Grey” constitue une série fantastique animée, pleine d’aventures et agrémentée de quelques séquences gore pas mordues par les hannetons.

Note de l’éditeur:
” Parasite : Le Gris “,

Série de science-fiction sud-coréenne de Yeon Sang-ho et Ryu Yong-jae, avec Jeon So-nee, Koo Kyo-hwan, Lee Jung-hyun, Kwon Hae-hyon… Six épisodes de 42 minutes à 1 heure, sur Netflix

 
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