Le prix du kilo d’or s’envole
L’or continue de voir sa valeur augmenter en bourse. En effet, propulsé par les tensions géopolitiques, le prix du kilo d’or vient de battre un nouveau record. Il se vend maintenant près de 74 000 $. Une ascension fulgurante qui ne peut être attribuée à un seul phénomène. Premièrement, Les tensions au Moyen-Orient, loin de s’apaiser, alimentent constamment les craintes des investisseurs. En revanche, la dévaluation simultanée du dollar et du yen a contribué à renforcer l’attrait de l’or, un refuge sûr par excellence pour les banques centrales.
Dans ce contexte d’incertitude, l’or séduit pour sa stabilité. La ruée vers ce métal précieux s’est traduite par une hausse notable de son prix, qui a grimpé de plus de 7% en quelques jours seulement. Au plus haut, le kilo d’or atteignait la modique somme de 73.910 dollars.
Les banques centrales constituent des réserves
Au cœur de cette dynamique, les banques centrales jouent un rôle de premier plan. Ils ont été particulièrement actifs, augmentant considérablement leurs réserves d’or. Cette stratégie répond à un objectif bien défini. Cela implique de diversifier les actifs pour se protéger contre les fluctuations des principales devises, notamment le dollar américain. La Banque centrale russe vient par exemple d’augmenter la part de l’or dans ses réserves, de 20 % en 2020 à 24,5 % aujourd’hui.
Cette accumulation reflète une volonté de dédollarisation, dans un contexte international marqué par les sanctions suite à la guerre en Ukraine. L’intensification des achats par les Banques Centrales n’est pas un phénomène isolé mais s’inscrit dans une logique de protection et de sécurité des actifs nationaux. D’autant plus, avec la crainte d’une escalade des tensions au Moyen-Orient. Dans cette situation, les matières premières et l’or deviennent des valeurs très appréciées sur le marché.
