En 2023, l’immobilier résidentiel a connu une période de ralentissement, comme l’explique Le soir auparavant, en raison de la hausse des taux d’intérêt, qui a rebuté de nombreux acheteurs potentiels. Immoweb, le principal site immobilier en ligne avec 150 000 biens à vendre ou à louer chaque jour, a publié son étude sur les trois premiers mois de 2024.
Il ressort une légère hausse (+0,7%) des prix à l’échelle nationale. Le prix moyen du mètre carré au 31 mars était de 2 297 euros. C’est plus que les 0,4% enregistrés au premier trimestre 2023 mais reste inférieur aux niveaux enregistrés lors des périodes post-covid (+1,9% au premier trimestre 2021 et 2022). Toutefois, cette hausse des prix, même minime, ne doit pas cacher la forêt : Immoweb déclare qu’un ralentissement du marché est néanmoins perceptible en Belgique.
C’est en Wallonie que la hausse des prix a été la plus marquée : +1,2% (+0,5% en Flandre et +0,2% à Bruxelles). C’est aussi en Wallonie que le prix du mètre carré est le plus bas : 1.716 euros, contre 2.441 euros en Flandre et 3.287 euros dans la capitale.
En détail par province, le prix au mètre carré donne ceci, par ordre croissant : 1.437 euros dans le Hainaut, 1.711 euros à Namur, 1.721 euros au Luxembourg, 1.772 euros à Liège, 1.985 euros dans le Limbourg, 2.354 euros en Flandre-Orientale, 2.458 euros à Anvers, 2.471 euros dans le Brabant wallon, 2.579 euros dans le Brabant flamand, 2.618 euros en Flandre occidentale et 3.287 euros à Bruxelles. Sauf dans le Brabant flamand, les prix augmentent partout (mais très légèrement).
Un pouvoir d’achat en hausse
Dans son analyse, Immoweb examine le pouvoir d’achat, défini comme le nombre de mètres carrés qu’un ménage belge (deux personnes mariées ou concubins légaux) disposant d’un revenu médian peut acquérir grâce au crédit. Ce pouvoir d’achat s’élève à 146 mètres carrés en Wallonie et à 104 mètres carrés en Flandre, alors qu’à Bruxelles il atteint à peine 60 mètres carrés. L’étude fait état d’une baisse de 0,1% pour les maisons ce trimestre, en se concentrant sur celles à taux énergétique élevé (61% avec un PEB F ou G), tandis que les appartements ont enregistré une hausse de 0,5%. .
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