la mère attendue devant les juges, ainsi que le frère du petit ami de la victime

la mère attendue devant les juges, ainsi que le frère du petit ami de la victime
Descriptive text here

Fin du temps d’enquête, début de la phase de procès. Après cinq ans d’enquêtes menées par les policiers de Dax et la police judiciaire de Bordeaux, le procureur de la République vient de rendre son réquisitoire définitif.

Dans cet élément de procédure, il demande que Maylis Daubon, âgée de 50 ans, soit renvoyée devant la cour d’assises pour être jugée pour les faits d’empoisonnement le…

Fin du temps d’enquête, début de la phase de procès. Après cinq ans d’enquêtes menées par les policiers de Dax et la police judiciaire de Bordeaux, le procureur de la République vient de rendre son réquisitoire définitif.

Dans cet élément de procédure, il demande que Maylis Daubon, âgée de 50 ans, soit déférée devant la cour d’assises pour être jugée pour l’empoisonnement de ses deux filles ainsi que les manquements aux obligations parentales.

Maladies inventées

Enéa, 18 ans, est décédée en novembre 2019 des suites d’un empoisonnement. A peine adulte, elle est décédée d’une overdose de bêtabloquants à l’hôpital, après avoir eu des convulsions au domicile familial à Dax. Là où un seul comprimé est autorisé par la posologie, l’équivalent d’un comprimé entier se retrouve alors dans l’organisme. Fait inquiétant, la mère a menti sur l’état de santé de son aînée, lui faisant consulter plus de 30 médecins au cours des deux dernières années de sa vie.

Dans les cheveux et le corps du plus jeune, né en 2003, les enquêteurs ont découvert des traces d’antidépresseurs et d’anxiolytiques sédatifs. La mère aurait commencé à l’empoisonner à son insu au moment du décès de l’aînée, jusqu’à ce qu’elle soit placée en détention provisoire.

Dès le début, Maylis Daubon reconnaît avoir donné des médicaments à ses filles, mais « dans un contexte de surprotection », pour les soigner, selon son avocat. Les experts concluent qu’il s’agit du syndrome de Münchhausen par procuration : la mère aurait inventé des maladies pour ses filles afin de les isoler et d’attirer l’empathie envers elle. Une soumission chimique volontaire dans le but de se sentir utile et indispensable. C’est la première fois en France qu’un lien est établi entre ce syndrome et un casier judiciaire.

Egalement mis en examen depuis janvier 2022, le frère du petit ami d’Enéa est déféré devant les juges pour empoisonnement. La jeune femme de 23 ans vivait sous le même toit que la mère et ses deux filles. Le procureur estime qu’il a contribué à la mort d’Enéa en apportant une dose mortelle de 50 à 70 comprimés de Propanolol.

Dès que le juge d’instruction de Mons aura rendu son ordonnance de mise en examen, une date de procès devrait être fixée pour fin 2024 ou début 2025. Pour le moment, Maylis Daubon est toujours en détention provisoire à Pau. Le jeune est placé sous contrôle judiciaire. L’empoisonnement est puni de trente ans de réclusion criminelle.

Pas jugée pour son ex-mari

Un temps, Maylis Daubon a été mise en examen pour avoir planifié l’assassinat de son ex-mari, Yannick Reverdy, depuis sa cellule de la prison de Pau. Une codétenue a expliqué lors des auditions que la quinquagénaire l’avait incitée à commettre le meurtre de son ex-mari et à cacher son corps sur sa propriété. Si la juge d’instruction suit les demandes du procureur, elle ne devrait finalement pas être jugée pour ces faits.

« L’enquête n’a pas permis de prouver qu’il y avait eu une offre en échange de cette demande d’assassinat, comme l’exige le Code pénal », indique une Source proche du dossier.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les températures sont extraordinaires en France depuis 27 mois ! – .
NEXT l’essence et le diesel plus chers aujourd’hui