chute accidentelle, homicide, meurtre ? Questions et doutes à dissiper

chute accidentelle, homicide, meurtre ? Questions et doutes à dissiper
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Chute accidentelle, homicide, meurtre ? Si la mort du petit Emile a été confirmée dimanche, neuf mois après sa disparition dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), les enquêteurs étaient de retour sur le terrain, lundi 1er avril, pour tenter de répondre aux questions autour de ce drame.

“Nous ne sommes pas certains de découvrir la cause ni les circonstances du décès”, a prévenu la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, sur France Info : “Nous avons une partie des ossements, nous n’aurons peut-être pas tous les éléments”. pour définir les circonstances du décès.

L’objectif des gendarmes, une centaine encore mobilisés sur place lundi, sera d’abord de tenter de trouver de nouveaux éléments. Pour cela, la petite commune de 25 habitants a été une nouvelle fois coupée du monde dimanche et le restera au moins jusqu’à dimanche, comme l’a décidé un arrêté municipal.

Une barrière placée au milieu de l’unique route qui quitte le village du Vernet pour conduire au hameau du Haut-Vernet en bloque l’accès, ont constaté des journalistes de l’AFP. Seuls plusieurs camions de gendarmerie sont passés depuis 7h30

Dans le froid et sous un ciel bleu, les enquêteurs vont donc poursuivre leurs recherches, sans doute rendues encore plus difficiles en raison des fortes pluies tombées toute la nuit.

Analyses médico-légales des ossements retrouvés

Seuls quelques ossements, dont le crâne de l’enfant de deux ans et demi, ont été retrouvés par un randonneur samedi, non loin du hameau, rattaché au village du Vernet, entre Digne-les-Bains et Gap. “Dans une zone en pleine nature, escarpée et pas toujours facile d’accès” qui avait pourtant été inspectée “à plusieurs reprises” depuis juillet, a précisé Mme Pezant, reconnaissant qu’il y a “une infime chance” que les enquêteurs soient passés à côté du corps lors des combats de cet été.

L’objectif sera de déterminer scientifiquement si le corps se trouvait bien à cet endroit dès la disparition de l’enfant : « Quand vous avez un corps qui est posé sur un sol vous avez des éléments dans le sol qui permettent de savoir que le corps a passé du temps. du temps sur ce terrain», a expliqué le porte-parole de la gendarmerie.

Des experts, dont des anthropologues, vont « tenter d’identifier si ces ossements étaient ou non sur place, ou s’ils auraient pu être ramenés par différents moyens : une personne humaine, un animal qui les aurait transportés ou les conditions météorologiques qui auraient modifié leur état ». le sol et qui les aurait poussés si loin.

Ces anthropologues travailleront ensemble sur le terrain avec certains de leurs collègues de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN), tandis que les analyses médico-légales des ossements retrouvés se poursuivront dans les laboratoires de l’institut. Pontoise, en banlieue parisienne.

« Le mystère bouge »

Lorsqu’il disparaît le 8 juillet, Emile venait d’arriver pour l’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Où la famille passe ses vacances depuis des années. Deux voisins affirment l’avoir aperçu, dans la rue principale du hameau, mais avec des récits contradictoires.

Le petit garçon y a été aperçu vers 17h15, vêtu d’un haut jaune, d’un short blanc et de chaussures de randonnée. Ses parents, catholiques très religieux habitant La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, n’étaient pas présents ce jour-là.

Avec la découverte de samedi, la thèse d’une chute accidentelle retrouve désormais du crédit : cette hypothèse avait pourtant semblé s’estomper suite aux multiples recherches infructueuses menées ces derniers mois autour du hameau, à 1 200 mètres d’altitude, sur les pentes des Trois-Evêchés. massif.

L’enquête s’avère encore longue car « complexe »

Ce coup de théâtre est intervenu deux jours après un « scénario », sorte de reconstitution des faits réalisée pour la première fois depuis le lancement de l’enquête. Lors de celle-ci, 17 personnes ont été convoquées, dont toutes celles présentes le jour de la disparition d’Emile, pour tenter de déterminer leurs agissements dans les derniers instants précédant sa disparition.

Les parents, qui avaient confié l’enfant à la garde de son grand-père maternel, ont déclaré à l’AFP qu’ils étaient “en deuil” après “cette nouvelle redoutée et déchirante”.

L’enquête s’avère encore longue car “complexe”, a insisté dimanche auprès de l’AFP le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. “Le mystère est émouvant, mais on est encore dans le mystère”, a résumé le maire de Vernet, François Balique.

prime EN DIRECT – Mort du petit Émile : les recherches se poursuivent pour « analyser la zone de découverte » des ossements

Avec l’AFP

 
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