C’est une tradition. Les marins se retrouvent le week-end de Pâques dans la rade de Marseille pour la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée. Avec un millier de passionnés attendus aujourd’hui à La Nautique, qu’est-ce qui explique ce succès ?
Une course historique
Il s’agit de la 58e édition. La notoriété du Snim n’est plus à faire. “C’est une régate emblématique, avec de gros bateaux à l’époque. Aujourd’hui, il fait partie du Championnat IRC Méditerranée», explique Stéphane Sollari, responsable de la commission sportive du SNM. Un événement qui peut s’appuyer sur une organisation bien huilée, qui a su évoluer avec son temps. Pour la deuxième année consécutive, elle soutient par exemple la coupe de France des J70. “C’est une course haut de gamme en Méditerranée, une véritable référence», estime Henri Escojido, le président du SNM.
Un plateau riche et de qualité
Avec plus d’une centaine de bateaux, un millier de marins seront en compétition ce week-end. Un plateau éclectique avec des bateaux monotypes mais aussi des IRC (de 0 à 3) qui se départageront selon une jauge très stricte. Un rendez-vous de masse et d’élite avec de nombreux amateurs mais aussi des skippers de renom.
Un terrain de jeu exceptionnel
Les qualités de la rade de Marseille, futur site olympique, ne sont plus à démontrer. Avec différents types de vent, c’est un bassin particulièrement technique. Et avec des conditions souvent difficiles à Pâques, ce week-end ne devrait pas déroger à la règle. “Il y a toujours beaucoup de spectacleassure le président du club organisateur. Là, il y a même un avis de frais importants. Il faudra vraiment faire attention au cadre.» Si la météo le permet, une grande course sera organisée en soirée. Pour profiter pleinement de la beauté et des spécificités du site.
Une ambiance conviviale
Sur l’eau, la concurrence fait rage. Une fois à terre, l’état d’esprit est très convivial voire festif avec plusieurs activités. Ambiance familiale même, car nombre d’entre eux naviguent avec leurs proches. “Nous essayons de transmettre notre passion à nos enfants. Et, à l’image des Minots qui ont certainement pris le large cette année, La Nautique forme des jeunes», souligne Stéphane Sollari, skipper du Bart tandis que son fils Mattéo est numéro 1 sur Long-courrier.
Des parrains renommés
Chaque année, le Snim est porté par un parrain ou une marraine de renom. Cette année, le choix s’est porté sur Lauriane Nolot. Après avoir tout gagné en kitefoil l’année dernière, elle a conservé la semaine dernière son titre de championne d’Europe en Espagne. Cet été à Marseille, elle sera l’une des grandes favorites pour le Graal olympique.
