L’incroyable destin de Queen Mum, icône irremplaçable de la famille royale anglaise

L’incroyable destin de Queen Mum, icône irremplaçable de la famille royale anglaise
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En 101 ans – presque 102 –, elle a tout vécu. L’abdication d’Édouard VIII ; le couronnement de son mari George VI ; sa mort puis le couronnement de sa fille aînée Elizabeth II… Elle a vu tous ses petits-enfants se marier… mais aussi divorcer.

En tant que grand-mère inquiète, c’est elle qui a convaincu Charles – son petit-fils préféré – d’épouser Lady Diana, la petite-fille de sa meilleure amie et compagne, Lady Fermoy. La Reine Maman plaçait beaucoup d’espoir dans cette union et voyait en cette jeune oie blanche la candidate idéale pour devenir un jour reine consort. L’Histoire en décidera autrement.

Toujours en retard… mais parfait

Des histoires d’amour compliquées. La reine maman en a connu d’autres. Comme celui de sa plus jeune fille, Margaret, qui, dans les années 1950, avait voulu épouser l’ancien écuyer de son père, Peter Townsend. Mais comme il était divorcé, la princesse aurait dû renoncer à ses titres et à sa place dans l’ordre de succession au trône pour se marier. Ce qu’elle n’a pas fait.

Le reste après cette annonce

La reine Maman, quant à elle, a connu un mariage solide et prospère avec le prince Albert – que l’on connaît mieux sous le titre de George VI qu’il prit à partir de 1936. Héritière d’une grande famille écossaise, et même descendante du roi Robert Ier, Elizabeth Bowes-Lyon – son vrai nom – n’était pourtant pas considérée comme l’épouse princière idéale.

Elle dut séduire ses futurs beaux-parents, la reine Mary – qui comprit qu’elle était la « seule femme capable de rendre son fils heureux » – et le roi George V, qui finit par l’adorer. « Si elle n’arrivait pas toujours en retard, elle serait parfaite ! », dira-t-il d’elle en plaisantant.

La duchesse souriante

Après avoir refusé à plusieurs reprises ses demandes en mariage – par peur d’entrer dans la famille royale – Elizabeth accepte d’épouser son prince charmant en 1926. Elle devient duchesse d’York et est surnommée « la duchesse souriante » car elle apporte une bouffée d’air frais et rafraîchissant à un couple. institution monarchique considérée comme austère.

Sans jamais se plaindre, elle serre la main par centaines, inaugure chaque jour usines, maisons de retraite, orphelinats, reçoit tous les dignitaires étrangers… Jusqu’à son dernier souffle, Elizabeth – reine consort puis reine mère – accomplira un travail d’altesse royale remarquable.

« La femme la plus dangereuse d’Europe »… selon Hitler

Durant la Seconde Guerre mondiale, lorsque Londres est bombardée, elle refuse de quitter son pays pour chercher refuge en Amérique, comme on lui suggère. Elle ne s’imagine pas ailleurs que sur le terrain, aidant les plus démunis dans des hôpitaux de fortune.

On raconte même que durant cette période, elle prenait des cours de tir et gardait un pistolet sous son oreiller, pour tirer sur Hitler au cas où il entrerait dans sa chambre. Une force de la nature. Le dictateur nazi la considérait également comme « la femme la plus dangereuse d’Europe ».

Du gin au petit déjeuner

Elle avait aussi un style incroyable. Bien avant Elizabeth II, la reine maman avait un goût prononcé pour les costumes aux couleurs criardes et les chapeaux à froufrous. Une marque déposée. Même un symbole.

On se souvient également de Queen Mum pour sa nature toujours joyeuse et son penchant pour les boissons alcoolisées. Car oui, elle buvait du Martini tous les jours, comme du petit-lait, et à 11 heures, elle buvait son premier verre de Gin-Dubonnet. Le secret de sa longévité ?

 
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